Présidentielle : El Hadji Ibrahima Sall alerte sur les candidatures des inspecteurs des impôts et tire sur le Conseil constitutionnel

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« Aucun inspecteur des impôts et domaines ne doit participer à une élection présidentielle ».

Le candidat recalé à l’étape du parrainage, l’ancien ministre du Plan, El Hadj Ibrahima Sall, invité dimanche de l’émission Grand jury de la RFM, estime qu’il pourrait y avoir un « conflit d’intérêt ». « Vous ne pouvez pas avoir des inspecteurs qui doivent délivrer un quitus fiscal dans le cadre d’une élection présidentielle et qui sont en fonction », a-t-il dit.

Pour lui, « vous ne pouvez pas être juge et partie ». La 2e chose, selon l’ancien ministre, c’est que pour des raisons évidentes, il y aucun pays du monde où un inspecteur des impôts en fonction peut participer à des élections présidentielles. Il y a des conflits d’intérêt. Et dans ce pays nous ne connaissons pas les conflits d’intérêt. Nous les alimentons et nous vivons de cela et nous laissons les gens être juges et partie dans tout. Il faut arrêter ça et pour la transparence de la vie publique, il faut que les gens qui ont envie de se présenter à certaines fonctions démissionnent »

Il a aussi égratigné le conseil constitutionnel qui selon lui a fait un « travail médiocre en sélectionnant des candidats à une élection présidentielle par « une loterie ». S’estimant victime, l’ancien ministre note que cela ne permettra pas au Sénégal d’avancer.

 El Hadji Ibrahima Sall a également condamné l’agression de la journaliste, Maïmouna Ndour Faye.

Selon lui, « l’auteur doit être traqué et puni ».

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