UCAD : le SAES en grève de 48h

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En conférence de presse ce lundi le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES)/Ucad s’est attardé sur le sort des nouveaux bacheliers, estimant qu’ils risquent de payer les pots cassés de cette décision de fermeture de l’UCAD.

Le secrétaire général de SAES/UCAD, David Célestin Faye et ses camarades réclamerment la réouverture de l’enseignement en présentiel à l’Université cheikh Anta Diop de Dakar.

« Les nouveaux bacheliers risquent de payer les pots cassés de cette décision de fermeture de l’UCAD. Car on n’a rien appris au courant de l’année 2022-2023. On a pratiquement rien fait et les conséquences risquent d’être trop lourdes pour les nouveaux bacheliers. Ils risquent de se confronter à un retard, car les étudiants n’ont pas encore terminé l’année 2022-2023 et les enseignements à distance n’ont rien réglé ici. En plus de cela, il y a des enseignants à qui on n’a pas encore payé leur salaire. Et c’est comme si ces doléances que nous posons sur la table ne préoccupent pas le ministère de l’Enseignement supérieur », révèle M. Faye.

« Nous avons décrété une grève de 48 heures ce lundi et mardi pour dénoncer ce qui se passe dans les universités. Nous appelons tous les collègues des autres universités à se joindre à nous, parce que les motifs avancés dans la fermeture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ne sont pas valables. Ce qui est impardonnable, c’est que les autorités administratives ont aussitôt fermé le campus juste après le saccage du mois de juin passé. Ce qui veut dire qu’elles avaient largement le temps pour réparer les dégâts, ce qu’ils n’ont pas fait. Ils ont attendu jusqu’au dernier moment pour priver les étudiants de leurs études et ce n’est pas normal. La seule raison qui les a poussées à fermer l’université reste la politique et ça, tout le monde le sait déjà », a déclaré le secrétaire général de SAES/Ucad.

Poursuivant ses propos, le syndicaliste, soutien : « Il continue de faire la sourde oreille. Il ne nous considère pas. Il n’est préoccupé que par la politique. Mais nous allons mener le mouvement si toutefois les autorités décident de continuer la fermeture de l’université sans raison ». Pour le SAES, « les motifs avancés par les autorités ne sont pas valables ».

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