L’absence de recours aux Décisions du Conseil constitutionnel impose leurs erreurs à tous.
Ce droit à l’erreur ne doit pas être précédé par un droit à l’opacité et au manque de transparence. Pour éviter celles qui ont été constatées dans le traitement des parrainages 2024, l’heure est venue de recevoir des réponses à certaines questions : Quelle est la société qui a réalisé le progiciel de contrôle des parrainages ? A-t-elle été choisie à la suite à un appel d’offres ouvert ? Quelles sont ses compétences et ses références antérieures connues ? Le cahier des charges a-t-il été élaboré par un tiers afin d’éviter la confusion entre la commande et la réalisation ? Quel est le langage qui a été utilisé pour la programmation du progiciel ? Quelles dispositions ont été prises pour s’assurer que le progiciel n’a subi aucune altération ni correction pendant toute la durée des contrôles ? Pourquoi a-t-il été nécessaire à l’opérateur de copier sur son ordinateur les données fournies sur clé USB par les candidats avant la mise sous enveloppe scellée de celle-ci ?
S’il se confirme que le progiciel a été utilisé pour la première fois pour l’élection présidentielle de 2024, qui a mené les tests de validation et qui a procédé aux tests indispensables et délivré la certification nécessaire ? Une comparaison de données devant être faite entre celles communiquées par les responsables du fichier des cartes d’identité et celles produites par les candidats, quel est le degré d’intervention possible du contrôleur désigné par le Conseil constitutionnel sur les données mises à sa disposition par le ministère de l’Intérieur ?
D’autres échéances se présenteront. « Errare humanum est, perseverare diabolicum »… Préservons l’avenir et protégeons notre pays contre la répétition de tels désastres !
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