La jeunesse sénégalaise ne se retrouve plus aux offres économiques et sociales de leur Gouvernement, elle est devenue étrangère à toutes politiques publiques mises en place par le Président Macky SALL.
D’autant plus que le Jeune Sénégalais est aujourd’hui dépossédé peu à peu de ses valeurs sociales, de ses forces citoyennes, de ses croyances religieuses aux profits d’autres cultures qui désagrègent la notion de « Nation » pour plusieurs raisons.
Il arrivera un jour où nous perdrons toute authenticité de l’être « Senegalensis » heureusement, que nos confréries résistent mais pour combien de temps encore ?
Voilà une décennie de chute libre de la jeunesse sénégalaise à cause de mauvaises pratiques politiciennes.
D’ailleurs, l’échec patent de la plus part des programmes pour l’émergence du Sénégal sont imputables à leur caractère politique politicienne ou d’une longue projection de vision émergente chimérique à l’orée 2035, encline à des mandats supplémentaires.
Alors que dans les phases de formulation et d’élaboration de la politique de développement des différents gouvernements de Macky SALL, ils n’ont pas pris aux sérieux les vraies préoccupations des sénégalais, particulièrement des jeunes.
Le seul objectif pour un décideur public ou un responsable du Gouvernement est d’user des moyens et influences conférés pour gagner des scrutins.
C’est devenu tellement vraisemblable de nos jours que quand quelqu’un est nommé Directeur, Ministre, PCA ou autre, s’il échoue à une élection, il est déchu automatiquement de son poste et mis à la fourrière. Ceci cause la non-vertu, le profit individuel et l’enrichissement illicite impuni.
Pis encore, certains fonctionnaires de l’Etat du Sénégal, de hauts cadres politisés « par force », étalent toute leur connaissance et leur lourde expérience pour lustrer le mirage de l’esprit des jeunes pourtant affable d’emploi, d’actions citoyennes volontaires et humanitaires ; les distributions de café Touba dans les rues des villes et les collectes de fonds pour des malades et démunis en témoignent largement.
Mais, osez sortir de vos somptueux bureaux, aller voir, très tôt le matin, devant les usines, les chantiers de BTP, les plages de pêches, etc., vous n’y trouvez que des jeunes, souvent diplômés, à la recherche d’une journée de labeur à 1.500 F ou maxi 3.000 F.CFA sénégalais.
Regardez les choses en face, arrêtez vos tromperies, vos viles escapades, épargnez nous de vos discours, de vos promesses non tenues.
Nous trouvons en vous qu’incertitude.
Car pour résorber le manque d’emploi criard pour la main-d’œuvre plus jeune à travers votre énième plan, dorénavant Xeumou Ndaw Yi, vous leur proposez des travaux temporaires de nettoyage des rues, de rebondissement, de courte et incomplète formation sans perspective d’insertion professionnelle, des postes dans les ministères et directions sans contrats, contraignant ainsi le jeune à perdre son libre arbitre.
Le jeune qui veux garder son poste de travail se trouve obliger de suivre le Directeur, Ministre, Responsable politique dans toutes ses activités ; y participer, partager des images sur son « PP », etc.
Par vos mauvaises politiques d’emploi, les jeunes sont toujours stressés par un avenir incertain car ce travail ne le libère pas du besoin, du vice. Elles ne valorisent pas les jeunes sénégalais ce qui d’ailleurs crée des conséquences sociales terribles.
Quand nos valeurs intrinsèques se disloquent sous le poids d’une injustice sociale lourde et flagrante, les normes sont en conflit de loyauté et la jeunesse de cette nation est obligée de prendre position et de dénigrer tout fait contraire à leur morale.
Aujourd’hui, la jeunesse sénégalaise est en crise profonde et dangereuse. Elle cherche une identité où elle peut se retrouver. Ainsi s’ouvre toute forme de tentations des plus immorales aux moins saintes.
Et si en dix (10) ans de règne, vous ne parvenez toujours pas à faire croire à la jeunesse, par vos actes, vos politiques, les moyens considérables et le Pouvoir réel que la Nation sénégalaise vous a donné, c’est que vous avez franchement échoué.
M. Mody DIOP,
Coordonnateur du Réseau de l’Alerte Citoyenne (REACTE). Pour la veille des intérêts du citoyen Sénégalais.
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