Cameroun : Eto’o part au clash après la nomination du nouveau sélectionneur

En quête d’un nouveau sélectionneur pour prendre la succession de Rigobert Song, le Cameroun a nommé Marc Brys via son ministère des Sports. Une décision contestée par le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, parti au clash pour faire valoir ses droits.

À peine arrivé, Marc Brys a mis, malgré lui, ses mains dans un panier de crabes. Choisi par le ministère des Sports pour succéder à Rigobert Song, parti au terme de son contrat, fin février, l’entraîneur belge doit faire face à une fronde. En effet, la FECAFOOT, représentée par son président Samuel Eto’o, n’a pas l’intention de collaborer avec lui.

La FECAFOOT hausse le ton «N’ayant été associés ni de près ni de loin au processus de présélection des candidatures aux postes à pourvoir, nous référant aux dispositions du décret précédemment mentionné et au Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs FIFA, la Fédération camerounaise de football ne s’est pas jointe au processus de recrutement des personnels nommés au sein de l’encadrement technique, administratif et médical de nos sélections nationales», peut-on lire dans un communiqué.

Lésée, la FECAFOOT n’a pas hésité à dénoncer cette ingérence qu’elle juge inacceptable. «La fédération nationale ne saurait reconnaitre ces nominations effectuées en dehors de tout cadre légal et réglementaire. Dans l’absolu, la FECAFOOT ne saurait être partie prenante de cet acte dénué de tout fondement légal et ne saurait transiger avec les règlements supra nationaux et, encore moins, avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur dans notre pays», rajoute le texte exploité par Maxifoot.

Eto’o veut un coach local

Selon la presse camerounaise, Eto’o ne compte pas s’arrêter là et a bien l’intention d’annuler la décision du ministère des Sports. L’ancien buteur du FC Barcelone va se dépêcher pour nommer un nouveau staff avec à sa tête, un sélectionneur local, «ce qui lui permettrait de rallier une jeunesse qui en a marre des entraîneurs venus d’Europe». Une situation assez cocasse alors que le Cameroun va affronter le Cap-Vert et l’Angola, respectivement huitième de finaliste et quart de finaliste de la dernière CAN, en juin prochain, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.