Budget – Près de 1000 milliards pour l’Éducation : L’Argent ne fait pas le bonheur

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Le budget du ministère de l’Education nationale est passé de 778 milliards 459 millions 450 mille 268 F Cfa en 2023 à 909 milliards 323 millions 430 mille 797 F Cfa pour l’année 2024. Soit une hausse de 130 milliards 773 millions 989 mille 529 F Cfa en valeur absolue et 16, 80% en valeur relative. Dr Cheikh Oumar Anne a fait face aux députés ce mercredi pour défendre les fonds alloués à son département. Le déficit d’enseignants, les daaras, l’alimentation scolaire, la résorption des abris provisoires, la question des enseignants décisionnaires sont, entre autres, les principales préoccupations des parlementaires.

C’est presque une rengaine : les discussions générales portent sur les questions relatives à la gestion des daaras, la résorption des abris provisoires, la formation des enseignants, le déficit d’enseignants et leur mobilité, la situation des décisionnaires, l’alimentation scolaire, entre autres.
Par rapport à la formation des enseignants, les députés ont insisté sur le renforcement de capacités de manière régulière pour ces derniers. Ils n’ont pas manqué de plaider pour une prise en compte des zones les plus reculées en vue de l’implantation de cantines scolaires.

Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Education nationale a donné des éléments de réponse aux différentes interpellations. Selon lui, «les daaras sont bien pris en compte dans le budget 2024 à travers le programme 5 «Education de base des jeunes et des adultes»».

Cheikh Oumar Anne a indiqué que 6 milliards de francs Cfa seront alloués aux daaras dont 1 milliard pour l’acquisition de denrées alimentaires.

Valse des milliards
Revenant sur la question des abris provisoires, Dr Cheikh Oumar Anne a souligné que les écoles de fortune continueront à suivre la démographie et seront créées dans toutes les localités où leur implantation est nécessaire, surtout celles plus reculées, et ceci, poursuit-il, malgré la construction de 35 mille nouvelles salles de classe.

Sur la question de la hausse du budget, le ministre de l’Education nationale la justifie par la prise en compte de l’impact financier issu des accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants, estimé à 6 milliards 908 millions 194 mille 954 F Cfa, la mise à jour du personnel et l’impact des réclamations des décisionnaires d’un montant de 381 millions 99 mille 442 F Cfa, la mise en solde des corps émergents pour un montant de 35 milliards 990 millions 457 mille 771 F Cfa, le paiement des rappels et intégrations d’un montant de 75 milliards, la dotation des nouveaux collèges et lycées d’un montant de 169 milliards, le renforcement des crédits de fonctionnement de l’Ecole sénégalaise internationale de Djeddah d’un montant de 104 millions 551 mille 152 F Cfa, la prise en charge des constructions et équipements scolaires pour la réduction des abris provisoires et le déficit de tables-bancs d’un montant de 11 milliards 145 millions 198 mille 257 F Cfa.

Badé SECK – 

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