Yoro Dia dévoile le projet ”funeste” de FASTEF

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Invité de l’émission Jury du dimanche sur iRadio, le ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République

« Quand on lit la réponse du Pastef sur le livre blanc du gouvernement, ce livre est un condensé de la négation que j’appelle la négation du Sénégal. Le livre dit que le Sénégal est le premier pays qui a abrité un coup d’État. En le disant, l’objectif est que quand nous disons que le Sénégal est l’exception démocratique, c’est de la littérature, ce n’est pas vrai. Ils ont dit qu’il y’a eu un coup d’État en 1962 et leur source c’est Wikipédia. Ils montrent également que le Sénégal est une démocratie consubstantiellement violente. Évidemment, il y a eu des incidences dans notre histoire, mais ils oublient de rappeler que dans notre système démocratique, l’alternance est devenue la respiration démocratique contrairement à beaucoup de pays africains », a dit Yoro Dia, par ailleurs ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République.

Yoro Dia de poursuivre : « moi, je l’ai toujours dit et écrit. Il y a des projets dans le projet. Je suis de ceux qui pensent que l’un des projets dans le projet de Pastef est la continuation de la guerre perdue par le MFDC par d’autres moyens notamment la politique. Il faut savoir lire les discours. Après les événements de mars 2021, le premier discours de Sonko a été de dire d’arrêter l’intervention de l’armée en Casamance. Sonko parle de stigmatisation, mais le Sénégal ne va pas tomber dans ce piège ethnique. Malheureusement, on a l’impression que les gens du Pastef sortent du néant et pensent que le Sénégal commence avec eux ».

Pour le ministre, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, il n’y a aucun acharnement de l’Etat contre Ousmane Sonko. La preuve, dit-il, « au moment où nous parlons, il n’y a aucune procédure judiciaire de l’État contre Ousmane Sonko ».

Selon lui, toutes les procédures qui concernent Sonko sont privées. Adji Sarr est une citoyenne et elle a porté plainte. « Qui-est ce que l’État doit faire ? Dans un État de droit, les citoyens sont égaux devant la loi »., dit-il.

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