On sait que l’ancien ministre TOS et nouvelle égérie du CRD nourrit une haine inexpliquée contre ses anciens camarades de l’APR mais ce que j’ignorais jusqu’ici c’est comment le
l’ancien chef de fil des cadres APR semble dériver dans ses propos et ses prises de position dans l’impertinence et l’a propos quand il aborde des questions sérieuses telles que la gestion de la pandémie de la covid 19, les nouvelles orientations économiques, sociales et budgétaires qui permettent de repositionner le Sénégal au rang des économies les plus vigoureuses de la sous région et bien sur les questions stratégique liées au pétrole et gaz dont il se dit sachant et expert.
Face au teigneux journaliste et animateur du Jury du Dimanche 05 Juillet l’ancien ministre de l’énergie a déçu ; pourtant l’occasion s’y prêtait pour un échange intéressant sur les sujets urgents et pressants de l’heure. Le President Macky Sall qu’il croit à tort son ego n invite t il pas l’Afrique et le Monde « à revenir sur terre » avec de nouvelles approches sur nos priorités de développement avec : 1 relancer l’agriculture vivrière et la diversification industrielle en transformant nos matieres premieres sur place ; 2 mettre l’accent accent sur l’humain avec l’education la formation l’appui aux jeunes et femmes ; 3 batir des filets de protection et de resilience pour les travailleurs et les couches sociales les plus vulnerabless ; 5 un investissement massif sur nos systemes de sante et de recherche medicale en mutualisant nos ressources.
J’oublie pas les initiatives du President de la Republique pour la dette de tous les pays en développement afin de permettre à l’humanite d’avoir les moyens et ressources pour combattre vigoureusement la pandémie de la covid 19 et ses effets néfastes sur la croissance mondiale.
A ces questions et questionnements essentiels relayés et débattus partout en Afrique et au – delà l’ancien ministre TOS n’a pas trouve’ mieux durant son face à face avec l’animateur que de nous tympaniser de diatribes politiciennes sans intérêt pour l’avenir du Sénégal. Des sujets comme le décrets sur l’honorariat ; la distribution de riz ; entre autres.
Sa réaction tant attendue sur le sort du contrat du géant français Total qu’il a tant décrié et dont les prospections furent infructueuses sur le bloc Rufisque Offshore, l’ancien ministre continue les récriminations alors que nous attendions un choc d’humilité de sa part.
Poussant même l’ineptie à son comble toujours dans le même sujet il affirme péremptoire que l’algérie aurait attendu dix ans âpres les accords d’Evian de 1962 pour l’exploitation de son pétrole et qu’il aurait envisagé que le Senegal fusse ainsi. C’est fallacieux et inexact et j’y reviendrai.
D’abord je lui rappelle que c’est Son Excellence Mr Macky Sall en tant depositaire du suffrage des senegalais qui définit lui et lui seul les grandes lignes de la politique nationale dans tous les domaines y compris dans le secteur des hydrocarbures . Des lors il n’appartient à aucun ministre de s’arroger d’ une prérogative que notre loi fondamentale confère exclusivement au President Macky SALL .
Heureusement d’ailleurs pour le Senegal et ses partenaires car aucun investisseur majeur et balèze ne voudrait faire face à un ministre bouillant et impulsif.
L’ancien ministre et aujourd’hui opposant oublie que le Sénégal se construit ; notre pays a besoin d’écoles en dur pour résorber les abris provisoires ; d’universités pour ses 100 000 mille bacheliers ; d’électricité bon marché pour son urbanisation galopante, ses villages et les parcs industriels qui essaiment partout sur le territoire.
Comment un pays ambitieux peut attendre dix ans pour exploiter un potentiel minier qui peut changer son destin dans tous les domaines en accélérant son décollage économique .
Pour revenir à ses assertions sur le pétrole algérien je lui rétorque ce que l’accord franco algérien sur le pétrole et le gaz de 1971 soit dix ans âpres les accords d’Evian de 1962 portait sur une décapitalisation progressive du secteur des hydrocarbures de l’Algérie alors colonnie de la France. Le jeune état socialiste tenait systématiquement à nationaliser ce secteur vitale que la France puissance colonisatrice dominait via des sociétés métropolitaines de droit privé qui détenaient les droits d’exploitation. l’Algérie devait disposer tres vite des ressources pour son independance acquise à la pointe du fusil. D’ailleurs ce pays ne pouvait se passer des rentes de son pétrole car les revenus issus de ce secteur ont permis de financer les programmes sociaux qui allaient avec la pacification de cette nation alors fortement éprouvée et meurtrie par une guerre de liberation.
Pour le triumvirat du congres de la Renaissance Democratiques les sujets ne manquent pas et leurs propositions sont attendues : le monde vit un tournant et l’apres covid nous exige de revoir et repenser nos priorites au Senegal ; en Afrique dans le monde. Un monde soumis aux jougs et diktats de l’économie financière.
Par exemple l’avenir du multilatéralisme qui a permis de pacifier le monde n’est il pas remis en cause alors que l’ONU semble dépassée et en même temps la premiere puissance militaire et nucléaire du monde est dirigée par un homme iconoclaste et imprévisible.
La dette africaine avec l’irruption de nouveaux emprunteurs de capitaux moyens et longs comme la chine et surtout les fonds privés.
La dualité Banque Africaine de Développement et l’IDA de la Banque Mondiale pour le financement du developpement en Afrique suite aux critiques du Directeur General de la Banque Mondiale Mr David Malplass sur la première banque multilatérale africaine.
La jeunesse africaine qui constitue 70 % de la population de l’Afrique et les femmes du continent qui se révèlent une force économique incontournable.
Et last but not least le prochain lancement de l’éco dans notre sous – région dans le contexte d’une économie mondiale perturbée en proie à une récession économique profonde.
malheureusement c’est au moment ou nous apprécions la posture d’homme d’etat du President Macky SALL qui a reçu tous les chefs de partis et d’alliance en vue de bâtir un consensus dans la gestion de la covid 19 et de l’après covid 19 que le trio du CRD se cantonne dans l’invective et le détail . le Sénégal est en droit d’attendre plus et mieux d’un trio constituée constitué d’un ancien ministre d’un ancien premier et d’un membre de bureau de la représentation nationale.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Primature
Membre cabinet Presidente Cese
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