Invité jeudi sur Rfi et F24, le président Macky Sall en visite en France est revenu sur les menaces contre les élections législatives prévues le 31 juillet prochain.
«Sur les menaces sur la non-organisation des élections, ça, c’est devant nous. De toute façon, le pays va tenir ces élections. Le Conseil constitutionnel a décidé, et nous nous sommes soumis, il y a 15 jours. La liste Yewwi de Dakar n’était pas recevable, le Conseil a fait une interprétation et a dit qu’il faut qu’elle soit acceptée. Le ministre s’est incliné et a fait des corrections. Pourquoi, lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision qui est défavorable, il faut appeler à la fin du monde ? Ce n’est pas comme ça qu’on respecte la démocratie », a-t-il déclaré.
Et Macky Sall de poursuivre : «Ce n’est pas la première fois qu’on organise des élections. Nous avons un système électoral qui est le produit de concertations, de consolidation, dont le dernier est ce code qui vient d’être enregistré, qui a fait l’objet de discussions pendant 16 mois et qui a abouti à ce qui a permis d’aller vers cette élection législative», a ajouté le président de la République ».
Soyez le premier à commenter