Violences faites aux femmes : il faut s’insurger contre l’indifférence généralisée

Partager l'article


⁠Je suis vraiment écœuré devant tant d’indifférences face au viol, à la pédophilie et autres violences faites aux femmes et aux enfants.
Et dire que l’on prétend être des républicains, démocrates épris de justice sociale ?
Ces crimes doivent être pris en charge par les Partis politiques, ⁠notamment ceux qui se réclament de la Gauche, pour ne plus les laisser entre les mains des organisations de la société civile dans notre pays, notamment celles des femmes, du moment que celles-ci ont fini par montrer leurs limites sociales, avec le dossier de viol qui oppose Adja Sarr et le Président de Pastef, Ousmane Sonko.
En effet, même « l’Association des Femmes Juristes du Sénégal » rase les murs face à ce dossier, en ne daignant même pas porter assistance judiciaire et psychologique à la présumée victime, qui est laissée se faire lyncher dans les médias et autres réseaux sociaux, pour la détruire moralement et socialement, afin de l’obliger à renoncer à sa plainte, par intimidation et crainte pour sa propre sécurité.
C’est cette situation qui fait le lit aux violeurs, et qui leur donne un sentiment d’impunité à toute épreuve, pour continuer tranquillement à perpétuer leurs crimes, en cultivant chez leurs victimes, un « sentiment de culpabilité, jetant ainsi leurs familles dans « l’indignité », pour les emmurer dans un silence moralement et psychologiquement destructeur.
En l’absence d’une prise en charge courageuse des présumés victimes de viol et de pédophilie, par les Partis politiques, notamment par celles qui se réclament de la Gauche, le « Mouvement féministe international » adossé au « Mouvement de soutien aux LGBTQ », va trouver des répondants dans la société civile pour, sous couvert de leur défense et de leur protection, s’en servir de véhicule à la propagande en faveur des « Droits des homosexuels », pour imposer à nos Etats leur légalisation au nom des « Droits Humains » !
C’est de la même manière que les « Islamistes radicaux » instrumentalisent le Coran pour s’opposer à cette légalisation, dans leur projet de lutte contre la laïcité de l’Etat, en même temps qu’ils cherchent à transformer la lutte de libération nationale du Peuple de Palestine, en une « guerre entre Musulmans et Juifs », dans leur croisade contre la civilisation occidentale.
La prise en charge de ces deux dossiers, qui polluent la scène politique nationale et internationale, par les Républicains et Démocrates du Sénégal, notamment par leur composante de « Gauche », s’est avérée être le seul rempart pour la justice sociale à l’égard des femmes et des enfants, pour la souveraineté de notre peuple, et l’Indépendance de la Palestine.
En effet, pour ce qui est du viol, il importe au Sénégal de lutter pour palier aux limites sociales de la Gendarmerie en la matière, mises à jour par sa gestion calamiteuse des enquêtes préliminaires dans le dossier opposant Adja Sarr et le Président de Pastef, Ousmane Sonko.
A cet effet, il importe de créer, au sein de la Police judiciaire et de la Gendarmerie, des « Sections spécialisées » dans l’accompagnent psychologique et judiciaire des présumés victimes de viol et autres violence faites aux femmes et aux enfants, en s’inspirant des Etats Unis et de la Grande Bretagne, où ces « Sections spécialisées » existent au sein de leurs Polices judiciaires.
De même pour la Palestine, il urge que les Partis politiques au Sénégal et dans le monde, prennent en charge la « Lutte de Libération Nationale du Peuple Palestinien », en exigeant la matérialisation de la « Solution à deux Etats » proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, depuis sa sa « Résolution 431/77 » qui reconnait son « Droit à l’Indépendance », dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem Est comme Capitale.
Cette matérialisation est bloquée par les Etats Unis, le Canda, la Grande Bretagne et l’Union Européenne, qui pourtant ont reconnu l’indépendance de l’Etat d’Israël, mais continuent de refuser d’en faire de même, de « l’Etat Palestinien » alors que 139 pays sur les 197 que comptent les Nations Unies, l’ont déjà fait.
Ne laissons donc plus à la Société civile et aux Islamistes radicaux, la charge de défendre les femmes et les enfants contre le viol et les autres formes de violence, ni celle de la lutte pour la reconnaissance totale de l’Indépendance de la Palestine dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme Capitale.
C’est la seule façon de défendre la souveraineté des peuples dans la justice civile, sociale et l’équité, pour prémunir le monde de violences civiles au sein des pays, et de guerres de civilisations au plan mondial.
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Dakar le 4 juillet 2021

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*