La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, a fait des révélation alarmantes sur les violences domestiques lors de la réunion de haut niveau marquant le 25e anniversaire de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, tenue au siège de l’ONU le 25 novembre 2024,
”[…] D’après les nouvelles données publiées par ONU Femmes et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), nous savons qu’une femme ou une fille est tuée toutes les dix minutes par son partenaire ou un membre de sa famille. Six d’entre elles seront tuées alors que nous sommes réunis ici aujourd’hui. C’est précisément là où elles devraient être le plus en sécurité qu’elles le sont le moins : environ 60 % des meurtres intentionnels de femmes et de filles ont lieu à la maison », a-t-elle laissé entendre.
”Au cours de sa vie, une femme sur trois, soit environ trois quarts de milliards de femmes, subit des violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire intime ou d’une personne autre que son partenaire. Il est inacceptable que ce chiffre soit resté pratiquement au cours de la dernière décennie. En 2023, alors que le nombre de civils tués dans les conflits a augmenté de 72 % en un an seulement, la proportion de femmes tuées a doublé. Cette réalité n’est pas propre à l’Asie et au Pacifique. C’est la réalité des femmes et des filles prises dans des conflits et des violences partout dans le monde. En Haïti, où les femmes sont confrontées à la violence des gangs, notamment à des violences sexuelles généralisées. Au Soudan, où les viols collectifs sont devenus la norme. En Ukraine, où les femmes sont de plus en plus souvent les premières à intervenir, mais reçoivent un financement minime”, a ajouté Sima Bahous.
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