Violence et vandalisme dans le système éducatif sénégalais (Par Ibrahima Sène)

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Certains tentent de justifier ces comportements inqualifiables, par les contre exemples que donnent des Députes à l’Assemblée nationale, ou même par des autorités de la République.

Mais dans ces accusations, quand la démagogie s’accompagne d’une irresponsabilité, la politique politicienne devient un danger public.

En effet, comment peut-on invoquer les empoignades et autres insanités de la part de Députes à l’Assemblée Nationale, pour justifier la violence et le vandalisme en milieu scolaire et estudiantin ?

 En France par exemple, de tels scenarios font légion, mais cela n’a pas provoqué de comportements violents et de vandalisme, en milieu scolaire et estudiantin, malgré un plus grand impact des médias et réseaux sociaux sur la jeunesse qu’au Sénégal.

C’est une manière hypocrite d’évacuer la place, dans la crise du système éducatif, de l’absence d’éducation civique des apprenants et de leurs enseignants, que l’on retrouve jusqu’au niveau des cadres de l’Administration.

 A cela s’ajoute l’indulgence excessive dont bénéficient les élevés ou étudiants pris en flagrant délit de passage à l’acte de violence ou de vandalisme

. D’ailleurs, les cadres de l’Administration qui font preuve d’incivisme notoire, sont présentes en “héros “s’ils sont de l’opposition, ou en “irresponsables” s’ils sont membres du Parti au pouvoir.

 C’est donc à cette indulgence excessive, souvent politicienne, qu’il faut mettre un terme par des sanctions administratives jusqu’à l’exclusion, s’il s’agit d’élevés ou d’étudiants, et jusqu’à la radiation, s’il s’agit d’agents de l’administration ou d’enseignants.

Mais ces sanctions aussi dissuasives soient elles, ne sont pas suffisantes pour inculquer le civisme aux sanctionnes, au risque de les voir sombrer dans la délinquance avec plus de d’agressions sur les personnes, et plus de vandalisme sur les biens publics et privés.

 C’est pour cela, que les exclus du système scolaire et estudiantin, et les radies de la fonction publique, devraient être incorpores d’office dans l’armée pour y apprendre le civisme, et / ou un métier pour leur fournir une seconde chance de servir leur peuple.

 Il est temps de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

                  Ibrahima Sene  PIT / SENEGAL

                                 Dakar le 27 juillet 2021

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