Le Groupement des femmes pour le développement de Diourbel (Gfdd) a révélé que 15 femmes ont été tuées et plus 1.200 violées en 2019. Soulignant que ces traitements ont été basés sur le genre, cette structure qui se prononçait en marge d’un atelier sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie votée à l’unanimité, en décembre 2019, demande à l’Etat d’agir.
« Les statistiques nationales ont révélé que rien qu’en 2019, on a recensé 668 cas de violences sur mineures, 706 agressions sexuelles, 15 femmes tuées et plus de 1.200 cas de viols », a déclaré la responsable régionale du projet Voix et leadership des femmes (Vlf) au niveau de la zone centre de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Koalack.
« Ce phénomène de violences basées sur le genre est plus accentué dans la région de Diourbel avec plus de 80% de femmes victimes de violences conjugales », précise Maguette Niane Sèye, notant que la prévalence sur les femmes est de 60% au Sénégal. A l’en croire, la loi criminalisant le viol et la pédophilie est une « graine d’espoir, car nous sommes presque sûrs que si elle est appropriée par les communautés et appliquée convenablement par les autorités compétentes, elle peut permettre, à défaut d’élimination, la réduction de toutes formes de violences basées sur le genre ».
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