Les 25 personnes arrêtées dans le cadre de la tuerie de Boffa Bayottes ont effectivement commencé la grève de faim qu’ils ont annoncées pour exiger l’ouverture d’une enquête, trois ans après leur arrestation.
« Je confirme qu’ils ont démarré la grève de la faim ; on était dans la prison, mais, ils ont catégoriquement refusé de sortir quand on les a appelés », a déclaré Tamsir Bodian, jeune frère d’Ampoï Bodian, une des personnes arrêtées. Il venait de sortir de la prison.
Ce lundi, leurs proches se sont rassemblés devant les portes de la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor pour marquer leur soutien et pour interpeler les organisations de défense des droits humains.
Les 25 personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur le massacre de Boffa Bayotte, dans le département de Nyassia, entament ce lundi une grève de la faim illimitée.
Ces personnes placées sous mandat de dépôt, exigent la tenue de leur procès trois ans après leur arrestation.
Il faut noter que cette grève de la faim suscite beaucoup d’inquiétude dans les familles qui tiennent déjà l’Etat responsable de tout ce qui pourrait arriver à leurs proches. « Je tiendrais l’Etat pour responsable de tout ce qui arrivera à mon fils. Mon fils est un innocent qu’on a jeté en prison. Qu’on le juge pour situer la vérité… », souligne Bintou Biagui, mère de Ampoï Bodian, une des personnes arrêtées.
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