Pour le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, situer les responsabilités. D’après Seydi Gassama, des tirs de sommation ne peuvent pas conduire à une mort d’homme.
« Dans le communiqué des Eaux et forêts, on ne dit nulle part qu’il y a eu échange de ces tirs. On nous dit que des sommations ont été faites et que les trafiquants n’ont pas obtempéré. Mais, on ne peut pas utiliser des armes à feu dans n’importe quelle condition. Ce n’est pas parce qu’une personne n’a pas obtempérer qu’il l’abattre. C’est totalement illégal », a-t-il soutenu.
Selon lui, il faut absolument ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquels ce trafiquant a été abattu. Parce que dans cette partie de la haute Casamance, il n’y a pas de présence de rebelles armés du Mfdc. Seydi Gassama indique que le trafic de bois est le fait des jeunes appartenant aux communautés de cette zone-là. « C’est eux qui se livrent à ce trafic et généralement ils ne sont pas armés », note-t-il.
Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a également demandé aux autorités de mettre en place dans cette partie du pays les moyens pour permettre aux jeunes de trouver du travail. Seydi Gassama a notamment demandé la concrétisation du Domaine communautaire agricole promis il y a près de dix ans. Parce qu’à part l’émigration clandestine et la coupe du bois, il n’y a pas d’autres activités pour les jeunes.
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