Traduits devant le conseil de discipline du conseil supérieur de la magistrature : les six juges de la cour d’appel de Kaolack blanchis

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Les six juges de la Cour d’Appel de Kaolack, traduits devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), pour violation des règles d’éthique et actions concertées pour bloquer le fonctionnement de la juridiction, ont été blanchis hier pour absence de faute disciplinaire. Une décision qui va sans nul doute dans le sens de consolider l’accalmie notée au sein de la magistrature.

Tout est bien qui finit bien. Traduits devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), pour violation des règles d’éthique et actions concertées pour bloquer le fonctionnement de la juridiction, les six juges de la Cour d’Appel de Kaolack ont été tous blanchis hier pour absence de faute disciplinaire.

Comme « L’AS » l’avait annoncé après le renvoi à cette date du 06 janvier de l’audience, Ousmane Kane était revenu à de meilleurs sentiments, surtout que parmi les magistrats incriminés, il y en a qui jouissent d’une très grande estime auprès de leurs pairs. Ainsi, un simple avertissement risquait à jamais d’arrêter l’accalmie constatée ces derniers jours après le concert de contestations. Car, non seulement la banalité des faits reprochés à ces magistrats réputés très sérieux dans leur travail était évidente, mais il fallait aussi pour les membres du CSM, constituée cette fois que par des magistrats, sauver l’honneur de la magistrature.

Ce qui semble plaire à la chancellerie qui avait déjà proposé l’affectation de ces magistrats dont certains à des emplois de grade inférieur. C’est le cas d’Idrissa Ndiaye, ancien conseiller à la Cour d’Appel de Kaolack nommé juge au Tribunal de grande instance (TGI) de Louga, lors du dernier CSM. Selon des informations de «L’AS», le ministère de la justice est en ce moment en train de procéder à des consultations à domicile et l’avocat général à la Cour d’Appel de Tambacounda, Abdou Karim Diop, sera promu incessamment adjoint du procureur de la République de Dakar, Amadou Diouf. Pour le moment, le mystère reste entier sur celui qui est pressenti à la tête du parquet général de Saint-Louis, Mandiaye Niang, élu tout récemment procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). Idrissa Ndiaye, Idrissa Diarra, Gorgui Diouf, Alhamdou Diop, Ibrahima Seck étaient poursuivis pour concertations en vue d’entraver le bon fonctionnement de la justice, à savoir violation de règles d’éthique et de la délicatesse de la fonction de magistrat. Quant à l’ancien Secrétaire général, Bassirou Ndiaye, un proche de Souleymane Téliko, on lui reprochait, en plus de deux autres chefs d’accusation, d’avoir tenu des propos discourtois envers son supérieur. Des sources renseignaient que ces propos ont été tenus devant le PG lorsque celui-ci tentait de faire une médiation pour la poursuite d’une assemblée générale avortée. C’est là que la situation avait dégénéré.
L’As

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