Tout ! Et ça ne concerne pas seulement les structures sanitaires où la tension est telle que les morgues sont au bord de la saturation. On atteindra bientôt un point de non-retour. Rassurez-vous, cette situation ne semble émouvoir personne. Pas en tout cas les autorités dont les lois ne servent presque plus à rien. La preuve, on s’est encanaillé comme pas possible ce week-end. Loin de ce qu’on était en droit d’imaginer pour une ville en plein dans une crise sanitaire.
L’urgence, c’est également l’école sénégalaise qui a été très malmenée cette année. Une école où tout est à remettre à l’endroit et qu’il faut rendre plus performante avec des apprenants moins étanches à l’esprit de la fraude qui s’est emparé de tout le corps malade de la société. L’autre urgence impérieuse, c’est le sauvetage de la presse sénégalaise qu’il faut rendre plus performante, plus professionnelle. Plus… Les chantiers sont nombreux. Elle vaudrait moins que des résidences religieuses réfectionnées à coût de milliards d’argent public dans un pays officiellement laïc ! pendant que les médias sont à l’agonie. Parler moins et travailler plus. Cesser de promettre à travers des slogans creux.
Du genre d’un pays de l’émergence qui semble être un véritable cauchemar. Ils ont tellement promis qu’ils en oublient. Des promesses qui se traduisent le plus souvent en mensonges. Malgré leurs béates assurances, ils font tout à l’envers. Ils ont beau rassurer que les inondations seront un mauvais souvenir cette année, ils ont été rappelés à la dure réalité.
Le Sénégal est un pays de paradoxes où, pour un simple mal de tête, on se retrouve avec des jambes opérées. Et pendant que tout est urgence, y en a qui épiloguent sur le retour en grâce ou les retrouvailles de l’ancien ministre des Affaires étrangères auprès du Chef. Comme si ça nous changerait de cette sinistrose qui enveloppe le pays. Les urgences sont ailleurs et extrêmement nombreuses mais voilà que l’on nous parle d’épiphénomènes !
KACCOOR BI
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