Je ne sais pas réellement ce qui s’est passé, ce qui a été négocié, les contraintes de l’État qui ont conduit à cet état de fait.
Il reste que cela fait mal, très très mal de voir un tel patrimoine être amputé, sinon rasé !
Les photos des bulldozers à l’œuvre crèvent le cœur !
Le patrimoine est sacré et il demande une grande culture pour le préserver.
On peut toujours le sauver et il faut toujours le sauver.
J’ai vu ces photos douloureuses sur nombre de sites par le monde.
Cela est gênant, insupportable, pour en dire le moins.
Que l’on ne me dise pas : la vie continue.
Non, elle ne doit pas continuer de cette manière.
Tant pis encore pour moi, mais ma vie ne continue plus de la même manière quand j’assiste à un tel drame, un tel gâchis !
Notre Constitution doit désormais protéger notre patrimoine qui ne dépendra plus d’une simple volonté de l’État, même si l’État reste l’État avec tout le respect dû.
Je reste persuadé qu’une autre solution était possible pour sauver ce qui a été démoli et qui donne des images mal à l’aise.
Il ne s’agit finalement que d’argent. Eh bien, l’argent on
le trouve toujours si on cherche à préserver un patrimoine.
Sauvons ce peu que nous avons et qui nous reste dans ce Dakar déjà si moche !
Quant on songe à ce qui est arrivé à Sandaga par la seule et unique volonté d’un maire vengeur, que la justice a fini par rattraper, on reste anéanti devant l’inculture et le manque de discernement de certains de nos élites politiques !
Mes respects a tous !
Amadou Lamine Sall
ce 21 nov. 2022.
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