Le président Macky Sall, pour son second mandat, avait décidé de supprimer le poste de Premier ministre, pour alléger la conduite des dossiers dans l’administration. Mais, à en croire les travailleurs de ce secteur, rien n’a bougé.
«Tout le monde s’est félicité de l’élan du ministre du Cadre de vie pour le désencombrement parce que Dakar étouffe. Imaginez, quelle que soit la motivation du ministre et son entourage, le fait est qu’ils sont au sein d’une structure publique. Il y a des procédures qui organisent les dépenses. Maintenant, vous verrez que si le ministère viol ces procédures, ce sont les citoyens, après un audit de l’Armp, qui vont taper sur le ministère. Alors que ce sont des procédures aujourd’hui qui constituent des goulots d’étranglement pour permettre à nos ministères d’atteindre les objectifs», a déclaré mercredi Mokhtar Dabo, secrétaire général des agents de l’administration publique.
Convaincu que cette situation risque de perdurer comme c’est le cas, deux mois après la promulgation de la loi portant suppression du poste de Premier ministre, il plaide, sur iRadio, pour la mise en place du poste de vice-président pour alléger la charge présidentielle.
«Si le poste de Premier ministre ne peut pas être rétabli dans le court terme, il faut songer à mettre en place un poste de vice-président de la République, pour décharger le chef de l’Etat, dans le cadre de la gestion des affaires intérieures. Parce que le chef de l’Etat du Sénégal est sollicité au niveau international. Il a un agenda au niveau international qu’il doit respecter. Il a aussi des engagements au niveau national», a ajouté Mokhtar Dabo.
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