Le statut de chef de l’opposition attribué, selon certains par la majorité des partis politiques à Idrissa Seck a fait grand bruit hier. Ousmane Sonko serait contre. Pour lui, ce poste devrait revenir à Abdoulaye Wade. Mais dans un document, Ousmane Sonko et ses partisans se veulent clairs.
«Loin des préoccupations du peuple, cette mesure n’a aucune importance pour les Sénégalais et ne doit pas être une priorité pour la classe politique. Un chef de l’opposition décrété n’est chef que de lui-même, son parti et, peut-être, sa coalition», souligne PASTEF dans un document exploité par Le Témoin.
Et d’ajouter : «cependant, puisqu’elle est inscrite dans l’ordre du jour de la commission et dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu’aucune loi n’ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif ». Selon Sonko et ses camarades, cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition, dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Ainsi, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée nationale reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et Opposition, explicites ces opposants.
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