L’intersyndicale de l’enseignement privé (SNECS, UDEPL, Franco-Arabe) considère l’octroi d’un milliard de Fcfa par l’Etat comme « une absence » de considération des acteurs du sous-secteur de l’enseignement privé. L’Etat a déboursé cette somme dans le cadre du fonds destiné aux impactés de la Covid-19, à l’ensemble des établissements scolaires privés catholiques, laïcs et franco-arabes du Sénégal
Pour les syndicalistes, cette somme qui doit être partagée à trois mille établissements scolaires est dérisoire. «C’est comme une goutte d’eau dans la mer, dénoncent les syndicalistes », soutiennent les syndicalistes.
Ils estiment que autorités semblent oublier que la responsabilité d’assurer une éducation de qualité à tous les jeunes Sénégalais leur incombe entièrement et au premier chef. «Il est incompréhensible et inadmissible, condamnent-ils, que les acteurs de l’enseignement privé, durement impactés par la pandémie, soient traités comme des demi citoyens qui n’ont droit qu’à une portion congrue d’un fonds dit national, mobilisé par et pour tous les Sénégalais. Ils crient à la discrimination parce que les exploitants de l’hôtellerie, les transporteurs, les musiciens et autres acteurs de l’économie nationale sont suffisamment soutenus là où l’enseignement privé est traité comme un secteur de seconde zone », notent ces syndicats.
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