Après la mise à l’écart de la candidature de Ousmane Sonko, leader et candidat naturel de la coalition de l’opposition, la parade de le faire remplacer par son numéro deux a vite pris le dessus.
Une démarche loin de convaincre le Pr Ndongo. Qui intervenait samedi au cours d’une table ronde organisée par la plateforme, AfricaJom Center sur le thème :« Les avenirs du Sénégal : voir loin, voir large ».
« On ne peut pas dire qu’il n’y aura pas de patrimonialisation du pouvoir », émet-il.
« Sonko moy Diomaye Diomaye moy Sonko, est-ce qu’on ne risque pas de vivre le même sort qu’à la mort de Béthio ou de Adama Barrow et Ousseynou Darboe ? », se demande l’Universitaire.
Il soutient qu’après une série de violences notées au Sénégal entre 2021 et 2024, les jeunes devraient être au cœur des politiques pour le prochain régime, redoutant qu’il ne soit pas ainsi.
« Ces jeunes qui ont lutté pendant des années et qui pourraient être marginalisés par des cadres supérieurs, est-ce qu’il n’y aura pas de sentiment de confiscation du pouvoir », a-t-il dit.
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