Sonko appelle à l’insurrection pour étouffer son viol (Par Samuel Sarr)

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Véritablement, Ousmane Sonko a besoin d’un psychologue pour l’assister avant ses sorties publiques. Puisque le monsieur ne dit que des bêtises. Ses deux dernières déclarations en sont une illustration parfaite et éloquente, du caractère versatile de cet époux infidèle, féru des massages à 04 mains avec finition au jacuzzi éclairé d’une lumière tamisée, rouge de préférence.

A la suite des erreurs commises sur la liste de Yewwi à Dakar, Sonko, drapé de ses vêtements de tête de liste, a essayé maladroitement de justifier leur turpitude. Il a voulu dissimuler la guerre de clan qui a fini d’infecter la cohésion au sein de la coalition de «YAW ».  Il dit avoir lavé Khalifa SALL et Déthié Fall accusés d’avoir saboté les listes de YAW. Alors, comment cet homme, à l’image et à la réputation souillées et puantes, peut-il rendre propre quelqu’un ? Qu’il comprenne que la sale eau de «Sweett Beauty », dans laquelle il s’est baigné plusieurs fois à poils, est impropre pour une purification. Sonko est un déviant carrefour de tous les maux répugnants rejetés par la morale et l’éthique religieuse…
 
Sa laborieuse tentative de convaincre l’opinion sur ses relations supposées excellentes avec Khalifa Sall et Barthélemy Dias a été trahie par les confessions de ses proches qui excellent dans l’art de comploter contre le Maire de Dakar et son prédécesseur. C’est dans Pastef, que Khalifa SALL trouvera ses plus grands détracteurs encore encagoulés.

Ousmane Sonko est le premier adversaire de Barthélemy Dias sachant que Khalifa Sall n’est ni électeur ni éligible. Dans les cercles fermés de Pastef, Khalifa SALL est traité de petit voleur de riz et de mil… 

Le bourreau de Adji Sarr a étalé tout son talent de menteur  chronique par un langage ordurier qui prouve à nouveau ses limites. L’abonné au salon de “Sweet beauty” devrait espacer ses sorties parce que les Sénégalais sont rassasiés de ses balivernes.

Ces jours derniers, il a été particulièrement excité car son marathon médiatique a démarré à Ziguinchor où il a proféré des mots qui devraient inquiéter ses administrés convaincus dorénavant qu’ils ont confié leur destin à un fieffé menteur doublé d’un incompétent, qui valide aujourd’hui, tout ce qu’il critiquait hier.  

Par ailleurs, Ousmane Sonko ignore la règle élémentaire de la comptabilité publique et le code des collectivités locales. A chacune de ses sorties, il renforce le doute de ceux qui estiment qu’il n’est pas à la hauteur de ses ambitions.  

En outre, Sonko n’est ni arrogant, ni insolent. Ces sorties volcaniques traduisent chez lui, un sentiment de profonde peur, mal dissimulé. Le mensonge est également une arme chez lui pour cacher ses lacunes et  son incompétence.  

Croyant n’avoir pas assez dit de bourdes, le leader de Pastef appelle à l’insurrection. C’était la goutte d’eau de trop qui a eu le mérite de prouver l’état d’esprit de cet homme. Cependant, comprenons juste que Sonko abat ses dernières cartes pour éviter de faire face à Adji SARR. Alors, en lançant un appel à l’insurrection, il croyait pouvoir provoquer son arrestation dans le but d’enterrer le dossier de viol qui lui colle à la peau. Ousmane Sonko comprend au moins deux choses : que la plainte de Adji SARR est une affaire privée qui n’engage pas l’Etat, ainsi il a voulu affronter le pouvoir pour enterrer le dossier de la fille. C’est cela la stratégie de contre-feu qui n’a pas marché. Il peut alors continuer à gazouiller.  

La stratégie de Benno Bokk Yakaar, de lui apporter la réplique à chacune de ses sorties, est politiquement juste. Car les Sénégalais ont à faire avec un spécimen d’homme politique qui s’abreuve de mensonges et de délations. L’autre équation qui taraudait l’esprit de Sonko c’est le risque qui pèse sur son immunité parlementaire. Car, si la liste nationale de Yewwi était invalidée, la justice n’aurait aucune difficulté pour le convoquer du fait de la perte de son immunité parlementaire qui en serait l’une de ses premières conséquences. Alors, comme il fuit le regard de Adji SARR, il remue ciel et terre afin d’éviter le procès. Mais c’est peine perdue ! 

Si l’opposition a eu confiance en lui, en l’investissant comme tête de liste, c’est parce qu’elle estimait que Sonko allait dérouler une stratégie portant sur des réformes parlementaires pertinentes.  Malheureusement, tout ce qui l’intéresse, c’est de redevenir député dans le but de se cacher derrière son immunité parlementaire puisqu’il a peur d’affronter sa pauvre victime.  

«Manque de courage d’un pervers» serait un bon titre de film pour retracer l’affaire de cet époux qui a abandonné le lit de ses deux épouses, violant le couvre-feu pour aller dans un salon de massage. 

Ils gagneraient tous à comprendre que force restera à la loi! Les listes qui ne respecteront pas les dispositions réglementaires seront écartées de la  compétition et celles validées par le Conseil constitutionnel, seul organe compétent en la matière, seront autorisées à y participer.
L’élection se tiendra en toute transparence et dans le respect des principes démocratiques comme cela l’a toujours été. Pour le reste, nous vous attendons sur le terrain.

Maintenant allons vers l’essentiel, c’est-à-dire, aux débats de fond, afin de permettre aux électeurs de comparer et de choisir la meilleure offre qu’est la liste de Benno Bokk Yakaar.

J’en profite pour présenter mes profondes condoléances aux familles éplorées et à tout le peuple sénégalais suite à la disparition des 11 bébés à Tivaouane.

Vive le Sénégal

 Par Samuel Sarr, Ancien Ministre d’Etat, Président PLSS

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