« Dis-moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es ».
Je me souviens encore de notre première rencontre en 1998 à la Maison des étudiants des États d’Afrique de l’Ouest (MEEAO), aussi connue sous les noms de résidence Porte Dorée, résidence Poniatowski ou « Ponia », dans le 12e arrondissement de Paris, où vous Seybani Sougou résidez en tant qu’étudiant. Ce jour en ma qualité de coordonnateur de l’URD, de notre regretté Monsieur Djibo Leyti KA, j’étais venu rendre visite à un jeune frère et camarade de l’URD, Mamadou THIAM, actuellement Conseiller en Communication du Président Macky SALL.
Pourquoi ce rappel me dira-t-on ? C’est pour confirmer la véracité du titre de cette contribution puisque, parlant en connaissance de causes. En effet, cet activiste complexé, qui joue aujourd’hui aux Intellos-, aux donneurs de leçons, aux défenseurs des Sénégalais, oublie qu’il vivait dans un immeuble qui se confond avec l’histoire coloniale et postcoloniale. Il fut aussi, en dernier lieu vers les 2 000, le théâtre de luttes locales pour les droits des sans-papiers et le droit au logement. C’est pourquoi cinquante (50) après l’indépendance, Seybanou Sougou continue de porter le flambeau de ses prédécesseurs occupants du 69 Boulevard Poniatowski. Cet Immeuble qui fût durant des années, le siège du puissant Syndicat de « La Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) est créée en 1951. »
Les réunions de ce Syndicat, qui œuvrait notamment pour les indépendances et le panafricanisme, se tenaient au 69, boulevard Ponia. Dans les années 1960, la FEANF adoptait des positions contestataires vis-à-vis des États africains, comme l’explique Françoise Blum : « 1960 ne mit pas fin à l’action de la FEANF, puisque ses dirigeants pensèrent les continuités plutôt que les ruptures et s’insurgèrent contre l’ordre néocolonial ou impérial, contre des gouvernements ‘fantoches’, ‘valets’ de l’ancienne métropole ou de l’impérialisme ». Voilà le genre de discours et positions qui on nourrit et formé politiquement Seybani Sougou. Un défenseur des revendications des années 60 (il n’était pas encore né), qui malheureusement ne trouve pas sa place dans le Sénégal démocratique d’aujourd’hui.
La preuve, nous sommes en 2020 et voilà le discours de Seybani Sougou : « En déniant aux membres du régime, le droit de s’exprimer sur le 3éme mandat, Macky Sall a transformé ses partisans en valets…les membres et partisans du régime de Macky Sall, à quelques exceptions près, sont des lâches et des froussards…. le silence des membres du régime sur le 3éme mandat est synonyme de lâcheté, de froussardise et de soumission dans sa forme la plus abjecte ». N’est-ce pas évocateur le choix des mots qui rappellent les revendications du puissant Syndicat des étudiants noirs des années 60 ?
Non seulement ce discours est un manque de respect aux populations sénégalaise, il ne s’arrête pas là, mais il insulte la première Institution de la République du Sénégal, le Président Macky SALL : « Car, malgré son âge avancé (59 ans), Macky Sall passe le plus clair de son temps à mentir aux sénégalais ». Le comble, je vous le donne en mille, cet activiste complexé qui passe tout son temps sur le clavier à prouver ses limites en matière de « patriotisme », de résilience, est un FRANÇAIS et non un SENEGALAIS ! Pourquoi ce fonctionnaire de la Mairie de Paris, passe son temps à insulter l’Etat sénégalais et les populations sénégalaises ? Je prends à témoin la Communauté sénégalaise, les partis politiques, les associations ou autres organisations sénégalaises sur le territoire français, afin que Seybani Sougou ose dire enfin, dans quelle organisation est-il membre ? Inconstant, infidèle, insociable, et manquant d’une culture de discipline de parti, il reste un éternel frustré puisque rejeté par tous. Si ce n’était pour éviter un incident diplomatique, certes cet activiste n’en vaut pas la peine, l’ambassadeur du Sénégal en France est en droit de le convoquer pour l’entendre sur ses discours insultants à la population sénégalaise et au Président Macky SALL.
Si tant est que vous Seybani Sougou, vous tenez encore à ce Sénégal qui vous a vu naitre, protégé, permis d’aller à l’école et réussir vos études en France, alors vous lui devez et à ses populations surtout un minimum de respect. Ces populations sénégalaises, dans la plus grande majorité ont élu leur président et il s’appelle Monsieur Macky SALL. Faites-vous partie de ces Sénégalais qui ont voté le 24 février 2019 à l’élection de leur président de la république ? Je vous défie de nous apporter les preuves.
Aliou Ndao FALL
Secrétaire National chargé de la Diaspora
Membre du SEN/APR
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