Existe-t-il des solutions ou Bargny est-elle vouée à disparaître ? Dans un web-documentaire, « Bargny, ici commence l’émergence », Pierre Vanneste et Laurence Grun donnent à voir les conséquences de la pollution et de l’érosion côtière dans cette petite commune située à 30 kilomètres de Dakar.
De petites maisons de pêcheurs qui contrastent avec l’énorme usine en arrière-plan. Un récit en noir et blanc, pour des séquences de témoignages par la voix des habitants qui racontent les difficultés auxquelles Bargny fait face quotidiennement. C’est ainsi que Pierre Vanneste et Laurence Grun, réalisateurs Belges basés à Bruxelles, ont choisi de raconter cette commune de la banlieue de Dakar dans leur web-documentaire « Bargny, ici commence l’émergence ».
Depuis soixante-dix ans, Bargny est soumise aux effluves polluants de la cimenterie Sococim appartenant au groupe français Vicat, l’une des plus grandes de l’Afrique de l’Ouest. À cette pollution de l’air s’ajoute l’érosion côtière, accentuée par le réchauffement climatique. Certaines maisons sont menacées par la montée des eaux.
Mais Bargny n’est pas au bout de ses peines. En 2008 a débuté la construction d’une centrale électrique à charbon qui doit assurer 12% des besoins du Sénégal en électricité, mais qui contribue, aussi, à polluer davantage encore cette zone côtière. Et à cinq kilomètres de Bargny, un autre chantier inquiète les habitants : celui du nouveau pôle urbain de Diamniadio.
Jeuneafrique
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