Le Fonds monétaire international (Fmi) a revu à la baisse ses prévisions de croissance. De 5, 3%, la croissance prévue en 2023 serait de 4, 1%.
« La situation sociopolitique tendue a pesé sur l’activité des secteurs du commerce et des services au cours du premier semestre de cette année, ce qui a conduit à une révision à la baisse des prévisions de croissance du Produit intérieur brut (Pib), qui sont passées de 5, 3% à 4, 1% », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fmi.
Selon lui, « l’inflation en glissement annuel est tombée à 5, 7% en juillet, mais de nouvelles pressions inflationnistes provenant de certains produits alimentaires de base, notamment le riz, l’oignon et le sucre, sont apparues récemment, et les prévisions pour l’inflation moyenne en 2023 a été révisée à la hausse, passant de 5 à 6, 1% ».
Edward Gemayel note que l’exécution du budget jusqu’à la fin du mois de juin a été globalement conforme aux objectifs du programme. Toutefois, il estime que l’atteinte des objectifs du programme de fin décembre nécessitera des efforts supplémentaires en matière de mobilisation des recettes.
Dans un communiqué, le Fmi a annoncé que malgré le retard dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, les perspectives macroéconomiques restent favorables.
En 2024, la croissance du Pib réel devrait atteindre 8, 8%, stimulée par le démarrage de la production de pétrole et de gaz. La croissance hors hydrocarbures devrait remonter à 6%.
« Les autorités sont déterminées à poursuivre les efforts d’assainissement budgétaire, afin de reconstituer des réserves budgétaires et réduire les vulnérabilités croissantes de la dette publique. A cette fin, le projet de budget 2024 table sur un déficit budgétaire de 3, 9% du Pib.
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