Le Conseil interministériel sur la sécurité routière qui s’est tenu lundi et qui a débouché sur 22 mesures, a un goût d’inachevé selon le Frapp. Guy Marius Sagna et Cie s’étonnent de «l’absence de mesures contre la corruption routière».
Après avoir pris connaissance des 22 mesures issues du Conseil interministériel sur la sécurité routière, le Secrétariat exécutif national du Frapp a donné sa lecture. Dans un communiqué, Guy Marius Sagna et Cie saluent certaines mesures qui, selon eux, «si elles sont appliquées, renforceront davantage la sécurité routière».
Seulement, ils disent être étonnés de voir «l’absence de mesures contre la corruption routière (achat de permis de conduire, achat de visite technique, corruption de certains agents de la circulation…)». Des pratiques que ces activistes jugent nécessaire «d’éradiquer, pour éviter que tous les efforts soient vains». Pour le Frapp, «la corruption est ce cancer qui empêche aussi la sécurité routière».
En outre, l’organisation dénonce «l’insuffisant caractère inclusif et participatif de ce Conseil interministériel, où les acteurs du transport ont pu donner leur avis après les deux présentations du gouvernement, mais n’ont pas pu intervenir après les 22 propositions du gouvernement».
Les membres de Frapp estiment, par ailleurs, «lourd pour les transporteurs, d’avoir à quitter toutes les localités du Sénégal, pour venir effectuer leur visite technique – même gratuite – à Dakar, comme le dit la mesure 6». S’agissant de la mesure 11, l’organisation qui considère que l’Etat aurait pu aller plus loin, se demande «pourquoi, comme pour la mesure 11, le gouvernement ne prescrit pas le démantèlement des places assises augmentées aux places assises d’origine à la mesure 10 ?».
Bës bi
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