Seconde alternance : Des organisations de la Société civile exigent une évaluation

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Au cours d’une table-ronde qu’ils ont organisée vendredi dernier, des organisations de la société civile organique notamment le M23, Sénégal Notre Priorité, l’Union des Forces Citoyennes le Parti Républicain pour le Progrès PRP ont ouvert « le débat de fond » sur les questions stratégiques « d’hier d’aujourd’hui et de demain ». En posant, selon eux, la problématique de l’évaluation critique autocritique et des perspectives de la seconde alternance : sens et portée de la journée du 25 Mars 2012.

Dans le communiqué les initiateurs soulignent que le but de l’exercice est loin d’installer un dialogue de sourds en opposant ceux qui vont parler des réalisations du PR et de l’autre ceux qui vont parler de ces manquements. « Il s’agira plutôt de viser l’épanouissement des populations si tant est que cela constitue la mission principale de l’Etat », motivent-ils.

« En 2012 le Programme Yoonou Yokouté du Président d la République Macky SALL avait fait un ensemble de promesses dont certaines ont été tenues et d’autres non. Il s’agit de poser les jalons et développer la culture de l’évaluation. La promesse phare d’un gouvernement sobre et vertueuse a-t-elle été tenue ? Et la diminution des dépenses de l’Etat ? Ou en est –on avec la diminution des institutions budgétivores ? Quel est le degré d’exécution de la lutte contre le chômage des jeunes ? Quel est l’arbitrage fait entre certaines dépenses pour les infrastructures et le niveau de vie des populations notamment l’alimentation, l’accès et l’accessibilité aux services sociaux de base (santé, eau, assainissement et éducation) », rappellent-ils.

Et d’ajouter : « quel est le sort de la mission confiée au Professeur Moustapha SOURANG (paix à son âme) qui avait fait un important travail sur le foncier. Le foncier pour l’habitat et l’accessibilité au logement comme le foncier outil de production en milieu rural pose encore un certain nombre de difficultés ».

Dans leur champ de tir aussi figure le cas la question de l’émigration clandestine qui a transformé le désert et l’océan en cimetières. L’agriculture la pêche et l’élevage sont des secteurs à évaluer et à accompagner davantage pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, soulignent Ala Dieng et ses camarades. Pour eux, le financement de l’activité économique et l’ accompagnement des Entreprises en difficulté entrent dans les mesures d’ urgence car le secteur privé national est indispensable pour le développement du pays.

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