Scandales sexuels à “miss Sénégal” : Jamra constitue Me Moussa Sarr et porte plainte pour apologie du viol et complicité passive de proxénétisme

Partager l'article

DEPUIS l’année 1998, l’Ong islamique JAMRA n’a eu de cesse de s’insurger et d’alerter sur les CONTRE-VALEURS que charrient insidieusement ces événements festifs, importés de cultures étrangères, que sont les Concours “Miss Sénégal” et “Miss Diongoma”, qui sont aux antipodes de nos réalités socio-culturelles.

L’OPINION publique était loin de s’imaginer que la confirmation de la légitimité de ce combat allait venir non pas de JAMRA mais de cette plateforme de déperdition de jeunes filles, en proie à la crise économique, particulièrement des actrices mêmes de ce cartel d’exhibitionnisme à la réputation sulfureuse, qu’est le “Comité Miss Sénégal”.

EN EFFET, il a suffi que l’ex-Miss Sénégal 2020, Ndéye Fatima Dione – qui s’est retrouvée enceinte dans des conditions nébuleuses et qui ignore encore le géniteur de son bébé présumé FRUIT D’UN VIOL – prenne son courage à deux mains afin de briser l’Omerta, pour que de nombreuses langues d’ex-Miss se délient quasi-simultanément.

LEURS GRAVES révélations qui pointent un doigt accusateur sur le “Comité Miss Sénégal”, dont les propos scandaleux de sa présidente, Aminata Badiane, largement relayés dans les réseaux sociaux où ils continuent de susciter des vagues de d’indignations, sont suffisamment révélateurs de l’état d’esprit des promoteurs de ce qui s’apparente fort bien à une MAFIA DE L’EXHIBITIONNISME.

FOULANT au pied sa responsabilité morale, et pénale, relativement à la préservation de la bonne image, et de la sécurité, de ses candidates au concours “MISS SÉNÉGAL”, elle a jeté en pâture à l’opinion la “Miss” de l’édition 2020, qui se dit victime d’abus sexuels, en affirmant de manière tout aussi péremptoire qu’irresponsable que “ku ñu fi violé yaw la nééx” (les violées sont complaisantes envers leurs bourreaux).

UNE INADMISSIBLE INSULTE à toutes les victimes d’agressions sexuelles, doublée d’un flagrant délit d’APOLOGIE DU VIOL, condamné par l’article 252 du Code pénal. Comme si ces malheureuses victimes avaient véritablement le choix, face à cette monstruosité humaine qui a récemment fait l’objet d’un renforcement des sanctions pénales par sa CRIMINALISATION pure et simple, à travers la loi 2020-05 du 10 janvier 2020.

L’ONG ISLAMIQUE JAMRA, après plusieurs séances de travail avec Me Moussa Sarr du Barreau de Dakar, avocat attitré de JAMRA, a déposé auprès du Procureur de la République, ce jeudi 25/11/2021, une PLAINTE pour :

– Apologie du Viol,

– Association de malfaiteurs,

– Complicité passive de proxénétisme, contre Aminata Badiane. Et contre “X” en raison des probables ramifications internationales de cette nébuleuse affaire, qui pourrait requérir l’implication d’INTERPOLE.

COMME ce fut d’ailleurs le cas dans l’affaire des cent (100) mannequins qu’un réseau de PROXÉNÉTISME international avait failli convoyer vers la Libye, le 28 août 2001, en prenant prétexte des festivités marquant le 32e anniversaire de la Révolution Libyenne.

SUITE À UNE PLAINTE DE JAMRA, le général Mamadou Niang, Ministre de l’Intérieur, en liaison avec le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio firent échec à cette nébuleuse opération. Le Gendarmerie de l’Aéroport de Yoff bloqua le vol charter libyen, le 28 novembre 2001. Et embarqua tout ce beau monde pour audition.

LA CÉLÈBRE STYLISTE, Oumou Sy, ayant été apparemment victime des manipulations des sœurs Nancy et Leïla Campbell, deux jumelles Franco-Sénégalaises, n’en paya pas moins cher sa naïveté. Pour avoir effectué le «casting» (la sélection des jeunes femmes candidates à ce mannequinat exotique), pour le compte des sœurs Campbell, qui s’étaient présentées à Oumou Sy comme des «promotrices culturelles, mandatées par les autorités Libyennes», la célèbre styliste fût arrêtée le 30 août 2001 et placée sous mandat de dépôt, pour COMPLICITÉ DE PROXÉNÉTISME. Elle bénéficiera, au mois d’octobre suivant, d’une liberté provisoire.

L’ÉTAT ayant la responsabilité de PROTEGER LES JEUNES, surtout les femmes, JAMRA et MBAÑ GACCE estiment que la MESURE CONSERVATOIRE la plus urgente serait, en attendant que la procédure judiciaire arrive à son terme, de RETIRER sans délais à cette organisatrice sa LICENCE, qu’elle est loin de mériter. Et de l’assigner séance tenante en justice pour répondre des faits graves qui lui sont imputés.

LORSQUE les lampions judiciaires se seront tus, JAMRA, en partenariat avec une centaine d’organisations religieuses et de la société civile, compte initier une grande manifestation publique pour requérir des autorités publiques une SUPPRESSION pure et simple de ces séances d’exhibitionnisme, pompeusement qualifiées de “Concours Miss”, qui auront favorisé la perdition de nombreuses jeunes filles, et dont le présent scandale qui indigne l’opinion ne constitue que la partie visible de l’iceberg.

Les Bureaux exécutifs de

JAMRA et MBAÑ GACCE

Haut du formulaire

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*