Sanctions de la Cedeao contre le Mali : La réaction d’Abdoul Mbaye

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Comment peut-on se montrer sourds aux alertes lancées par les populations lorsque la démocratie est malmenée et recule, lorsque la mal gouvernance enferme les populations dans une misère grandissante, lorsque des lois scélérates et d’incessantes modifications de Constitutions organisent une pérennité au pouvoir par un troisième mandat et au-delà, pour ensuite s’étonner de putschs renversant des régimes honnis et moribonds ?

Comment peut-on accepter l’application de décisions de la Cedeao lorsque ceux qui les prennent refusent cette attitude dès lors qu’elles sanctionnent leur non-respect du droit des peuples et plus simplement les engagements internationaux des États qu’ils dirigent ? »

Je suis contre les putschs et donc contre leurs causes. Parmi elles la mal gouvernance des États de l’Afrique de l’Ouest souvent faite de corruption à très grande échelle, de mépris des droits des citoyens, et d’incompétence à traiter les multiples souffrances des populations parce que la priorité des dirigeants reste l’enrichissement extrême et la durée au pouvoir en ce qui concerne les décisions prises par les Chefs d’États de l’UEMOA relatives à l’arrêt d’activités de la Bceao et de la BOAD, les peuples gagneraient à connaître les références des articles des statuts de ces institutions qui autorisent de telles mesures. Ce serait signe de bonne gouvernance et de respect du droit »

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