Saisine de la CPI : Me Aïssata Tall détruit l’avocat de Sonko

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« Il s’enfonce dans une démarche puérile et ridicule … », a lancé la ministre des affaires du Sénégal en réponse à Juan Branco qui dit avoir déposé une plainte pour « crimes contre l’humanité » devant les juridictions de la France et de la cour pénale internationale (CPI).

« Je trouve que cette démarche de mon confère est à la fois puérile et ridicule. En réalité, le statut de la cour pénale internationale nous dit qu’il n’y a que trois personnes pour saisir la cour pénale internationale : un État partie, le conseil de sécurité de l’ONU ou le procureur », a expliqué l’avocate sur RFI.

“Que fera ce Branco sans passer par le procureur ? questionne Me Tall Sall. Et d’ajouter : “En plus, une fois que celui-ci saisit, il faudrait qu’il vérifie la complémentarité de l’action judiciaire . Autrement dit, la cour pénale internationale ne peut pas intervenir tant qu’il y’a une justice interne qui suit son cours pour les mêmes faits. C’est le cas au Sénégal”.

Elle souligne que son confrère tombe dans le ridicule avec la saisine de la France. « Il veut se fonder dans la compétence universelle. Une compétence qui a aussi, ses exigences plus draconiennes”, dit-elle.

Elle fait savoir qu’au-delà de tout cela, les faits concernant les événements dont il s’agit, c’est à dire les récentes manifestations et même celles de mars 2021 qu’interroge l’avocat Juan Branco. « Il est question du Sénégal où il s’est passé quelque chose avec cette violence, des manifestants qui tirent sur d’autres manifestants il y’a de quoi s’arrêter. En quoi la justice internationale peut-elle s’incruster sur cette affaire que la justice sénégalaise est en train d’élucider… », éclaircit-elle.

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