Menacé de déstitution de son poste de député après la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel de Dakar dans le cadre de l’assassinat de Ndiaga Diouf en 2011, Barthélémy Dias se braque.
« Je ne bougerai ni de l’Assemblée nationale ni de la mairie. Il ne va rien m’arriver. Ce n’est pas du droit mais c’est de la politique. On ne peut pas me faire partir de la mairie, ce n’est pas un crime. C’est à l’Assemblée nationale qu’il y aura combat », a-t-il soutenu hier à l’émission Faram faccé de Tfm.
Barthélémy Dias a été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme.
A cause de cette, Barthélémy Dias encourt le risque d’être révoqué en raison de l’article 135 du Code général des Collectivités territoriales. Il stipule que « lorsque que le maire ou tout autre conseiller municipal est condamné pour crime, sa révocation est de droit.»
« Le pire est que si la Chambre criminelle de la Cour Suprême rejette le pourvoi en cassation, le maire de Dakar pourra être révoqué en application de l’article 135 du Code général des Collectivités territoriales », ajoute le journal Source A..
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