Retour aux valeurs : l’appel d’ « Ande Déférât Djikoyi ci Sénégal ak Diaspora bi »

Convergence pour le changement des comportements et l’assainissement des mœurs

Manifeste

Notre combat a pour objectif d’agir sur les comportements des hommes et des femmes de notre cité au vu de la profondeur de la crise des valeurs (crimes crapuleux, agressions sauvages, impunités, amnistie de meurtriers jugés et condamnés, injures, insanités, non-respect des personnes âgés, non-respect des chefs religieux, non-respect des imams, enrichissement illicite, corruption, blanchissement d’argents  sales, prise de profits illégaux, ribat  etc.…) et la dégradation des mœurs (franc maçonnerie, pédophilie, proxénétisme, prostitution, viols, sabars ou on exhibe ses parties intimes, prise et commercialisation de photos pornographiques pour des sommes modiques dans les sites internet etc.…) qui y sévissent. Notre devise tire sa source dans les recommandations de notre regretté Guide le vénéré Mawlana El Hadj Abdoul Aziz Sy Malick (rta).

Notre référence et model rappelle par le tout puissant le 14 Septembre 1997, à l’âge de 93 ans, après 40 ans de Khalifat général des Tidjanes. Cet homme de Dieu, occupait une place enviable dans la Cité au Sénégal et dans toutes les religions (islam et chrétienne).
Sa Place dans la Cite. Un homme de Dieu tel que notre Cheikh ne manifestait ni égotisme, ni égoïsme. Il considérait qu’il vivait au milieu des siens. Il avait à cœur, comme tout le monde, de s’acquitter de ses devoirs et de jouir de ses droits.

« Tous les croyants sont frères », déclare le Coran. Notre Cheikh en Guide éclairé, plus que tout autre, comprenait les sens exotérique et ésotérique de cette déclaration d’Allah. Il en avait fait sa règle de vie. Comme nous l’avons laissé entendre, il n’avait pas oublié sa part de ce monde. Au cœur des problèmes de la cité, il assumait le destin du peuple comme le sien propre. Ses nombreuses interventions et intercessions sont connues de tous. Il savait de science certaine que l’ascétisme outrancier est étranger à l’Islam. Notre religion est celle du juste milieu. Elle préconise comme Crédo le sens du respect, de la tolérance, de la solidarité, de la paix et de la concorde.

Les oraisons, recommandées périodiquement, de même que les aumônes visant à prévenir certaines calamités ou à assurer la paix sociale, figurent en bonne place parmi ses actes de solidarité et d’amour du prochain. Papa Abdou -ainsi l’appelait-on familièrement- ne ménageait pas ses forces déclinantes. En homme de paix, de culture et de bon conseil dont la sagesse est proverbiale et l’autorité morale unanimement apprécié et incontesté, il se savait chargé d’une mission divine de haute importance. Sans doute notre Cheikh n’était-il pas engagé dans l’arène politique. Mais les hommes politiques de tous bords -à commencer par le chef de l’Etat- le tenaient en haute estime, lui rendant visite, sollicitant ses conseils et oraisons. 

Cet héritage qu’il nous a légué comme manifeste de notre mouvement citoyen dans le testament qu’il nous a laissé à la veille de son décès projetait déjà la tenue d’une table ronde nationale (assises nationales) au Sénégal ayant comme délivrables l’adoption d’une constitution consensuelle et un tableau de bord (charte) pour les gouvernants, les partis politique, les élus du peuples, l’armée, la police, la gendarmerie, la justice, l’ administration territoriale, les ouvriers, les paysans, les pasteurs, les pécheurs en somme toutes les composantes de notre société comme l’indiquait ce qui suit (voir en annexes l’intégralité du testament ci-dessous).

Nous lançons un appel à une convergence de toutes les forces vives du Sénégal (société civile, ONG, élèves, étudiants, daaras, dahiras, hadaras, syndicats, musiciens, artistes, associations) et de la diaspora de se joindre à ce noble combat que compte mener notre mouvement social et citoyen ‘’ Ande Déférât Djikoyi ci Sénégal ak Diaspora bi’’ qui est apolitique est et qui est une plateforme de différents acteurs de notre communauté qui  se veut un cadre de rappel et de veille pour mettre un terme à la kyrielle de maux qui gangrènent notre société.

Washington dc le 10 Mai 2010