Respecter la Constitution, c’est accepter l’arbitrage du Droit et des Urnes mais pas le chantage ou la menace.
La grande leçon qu’on apprend du Président Macky Sall, est sa soumission au Droit et à la Constitution aussi bien dans l’opposition qu’au pouvoir.
En 2012, quand le Conseil constitutionnel a validé la candidature du Président Wade, il s’est plié à cette décision. Contrairement à beaucoup d’autres, il a quitté la place de l’obélisque pour aller en campagne et battre Wade démocratiquement dans les urnes.
La question du « troisième mandat » est un faux débat auquel s’agrippe l’opposition pour éviter les vrais sujets et un alibi pour les rentiers de la tension de la société civile comme Alioune Tine.
Ils en profitent pour alimenter le moteur de leur business politicien.
Cette question a été réglée démocratiquement par le Sénégal depuis 2012 en renvoyant Abdoulaye Wade dans l’opposition. Alors, si la question de la troisième candidature du Président Macky Sall devait se poser sur cette très grande terre de démocratie qu’est le Sénégal, elle ne pourrait être réglée que par le Droit et les Urnes comme en 2012 mais pas par les menaces, les invectives ou le chantage.
Que veut dire « Jamma Gueun 3 e mandat » si ce n’est du chantage et une menace inacceptable.
Vous dites « Excellence, vous avez su tirer les leçons de votre engagement personnel contre le 3 e mandat dont vous avez été le principal bénéficiaire ». C’est de l’amalgame et de la mauvaise foi car la grande leçon tirée de 2012 reste la primauté du Droit et des Urnes sur toutes autres considérations. Faut-il aussi rappeler que dans un État de Droit, la société civile ne peut jouer pleinement son rôle que si elle se soumet entièrement au respect de la loi au même titre que le pouvoir et l’opposition.
Mais si elle est une société civile encagoulée comme c’est le cas aujourd’hui, elle passe alors de contre-pouvoir à contre le pouvoir d’où le chantage, les menaces et la quête permanente de tensions artificielles.
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