L’enseignement catholique se prépare à la reprise des cours ce jeudi 25 juin 2020 avec beaucoup d’appréhensions. Marie-Yvette Diop Kéïta, la secrétaire générale du syndicat national des enseignants catholiques du Sénégal (SNECS) évoque encore des manquements dans le protocole sanitaire dans certains établissements scolaires. Elle met le gouvernement face à ses responsabilités parce que la situation épidémiologique est toujours catastrophique.
«Nous allons rouvrir comme tout le monde et nous allons mettre le gouvernement devant ses responsabilités. Puisqu’il a promis de tout mettre en œuvre pour que rien ne manque, nous ouvrons en ayant l’œil dans ce qui va se passer. Dans les 7 diocèses, nous avons nos responsables qui sont en train de surveiller depuis lundi dernier ce qui se passe avant l’ouverture et ce qui va se passer dans les deux premiers jours.
J’attends donc un rapport détaillé de tout ce qui manquera et de tout ce qui se sera passé », a-t-elle étalé sur iRadio.
La syndicaliste souligne avoir déjà dénoncé la non inclusion des agents du Privé dans les formations préalables.
«J’avais dénoncé le manque de produits dans les écoles privées. Et jusqu’à lundi, on m’avait signalé à Ziguinchor dans deux lycées techniques, Saint-Eloi et Charles Lwanga, où il manquait encore des produits», relève Marie-Yvette Diop Kéita.
Elle attend un résultat aujourd’hui pour voir si ça était remédié ou pas. Car, souligne-t-elle : «j’ose dire que nous reprenons les cours avec beaucoup d’appréhensions parce que la situation sanitaire est devenue catastrophique. Et nous allons engager des enseignants dans ce danger. Ils auront des apprenants à leur disposition et ce sera une responsabilité inouïe. C’est lourd et stressant».
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