Les services de l’administration fiscale ont été plus performants au premier trimestre 2024, comparativement à la même période en 2023, renseigne Sud Quotidien repris par xalimasn qui cite le Rapport trimestriel d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024. Selon ledit document financier, les recettes ont connu une hausse de 1,77%. Et ce, en raison de bonne collecte des services du recouvrement.
Comparées au premier trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de «13,94 milliards FCFA» en valeur absolue, soit 1,77% en valeur relative. Cette hausse est imputable aux «ressources internes (+17,10 milliards FCFA», soit +2,3%) grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales (+28,8 milliards FCFA, soit 4,0%), notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 0,76 milliard FCFA (soit 0,3%) et 22,17 milliards FCFA (soit 5,3%), par rapport à l’année précédente.
Cette performance en recettes internes s’expliquerait par le changement de régime, avec les nouvelles autorités qui misent sur l’Impôts sur les sociétés (Is). Car, convaincues que si tous les imposables s’acquittent régulièrement de leur impôt, elles arriveront à mettre en œuvre le PROJET.
LES CREDITS DE LA LFI 2024 EN HAUSSE DE 57 MILLIARDS
Les crédits du budget général ouverts par la Loi de finances initiale (Lfi) 2024, pour un montant de 5533,90 milliards FCFA, ont été revus à la hausse de 56,73 milliards FCFA pour se chiffrer à 5590,64 milliards FCFA au 31 mars 2024. Cette hausse est due aux reports de crédits d’investissement financés sur ressources internes (56,73 milliards FCFA) effectués en début d’année. Les dépenses exécutées du budget général s’élèvent à 1358,71 milliards FCFA, représentant 24,30% par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024. Dans le détail, les taux d’exécution sont ainsi établies : 27,80% pour les dépenses ordinaires, soit 1027,94 milliards FCFA et 17,47% pour les dépenses en capital, soit 330,78 milliards FCFA.
L’exécution des dépenses du budget général est répartie comme suit : les charges financières de la dette publique pour 181,67 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 31,42% ; les dépenses de personnel pour 353,49 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51% ; les dépenses d’acquisitions de biens et services pour 90,03 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 21,33% ; les dépenses de transferts courants pour 402,74 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 32,10% ; les dépenses d’investissement exécutées par l’Etat pour 20,64 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 5,93% ; les dépenses de transferts en capital pour 152,88 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 18,13% et les dépenses en capital sur ressources externes pour 157, 26 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 22,41%.
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