Quand le Kassa endigue des scènes de violence, sans bruit, ni trompette ! (Par Tombon Gueye)

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Quand les différents acteurs du Kassa ont réussi à endiguer des scènes de violence, sans bruit, ni trompette !
« Parmi les bienfaits que le Dieu du ciel a accordés aux misérables mortels, la paix est celui qui l’emporte de beaucoup sur tous les autres ». Cette citation de Nicolas Machiavel porte indéniablement ici son pesant d’or à la suite du dénouement heureux en cours après la crise sociale qui a secoué notre pays des jours durant sur fond de manifestations d’une violence inouïe.  Le Sénégal légendaire de sa tradition de Téranga et de stabilité enviables, a offert un visage que nul d’entre nous ne souhaite revoir. Malgré un tel scénario imprévisible, le pays n’a pas sombré dans le chaos total, la république a tenu bon, la nation, quand bien secouée n’a pas été ébranlée. Le sens de la raison et du patriotisme connu des sénégalaises et des sénégalais a prévalu, le spectre de la violence conjuré, la dynamique de la réconciliation nationale lancée.
Pour y arriver, les bonnes volontés de tous bords : politiques, religieux, société civile etc, s’y sont employées à leur corps défendant et chacun suivant son style justifié par l’intelligence que lui dicte certains paramètres liés à la complexité de la crise. Il y en a ceux qui s’en sont illustrés par des sorties médiatiques pour faire passer leurs messages, certains ont privilégié des démarches de proximité, d’autres ont aiguillonné leur réseau relationnel stratégique. Et tout est bénéfique dans cette recherche diversifiée de solution d’apaisement national, car comme qui dirait ; toutes les voies mènent à Rome ! Au juste, c’est l’esprit d’orchestre qui a prévalu, car une belle mélodie se trouve dans la symphonie et non dans la cacophonie. Ne nous apprend-on pas que la bonne diplomatie ne se fait pas sur la place publique ?
C’est en ce sens qu’il est bon d’apprécier l’initiative et la démarche salutaires des acteurs du Kassa; qu’ils soient politiques ou de la société civile, des autorités administratives, militaires ou paramilitaires, coutumières ou religieuses, tous ont dans un élan combiné, entrepris et réussi une démarche de médiation discrète et ciblée qui s’est avérée payante car au final, aucune scène de manifestation violente n’a été notée dans le Kassa. Tout s’est déroulé d’une manière pacifique et sereine. Cette approche d’action et cette compréhension mutuelle constituent, pour s’en féliciter, une caractéristique propre de notre cher Kassa dans ses mécanismes de régulation et d’harmonie sociale.
L’occasion nous est donnée de nous incliner devant la mémoire des victimes, ceux qui ont perdu la vie mais aussi, de nous montrer solidaires et compatissants avec ceux qui sont blessés ou qui ont vu leurs biens saccagés.
Cette étape de raffermissement des cœurs, annonce une nouvelle page qui doit générer des plages de concertations citoyennes à même de servir de renouveau pour notre cher Sénégal, qui tient tant au commun vouloir de vivre ensemble gage d’un Sénégal résilient, résolument investi dans le processus de réconciliation ; et les cassandres n’y pourront rien du tout.
 
Madiambal Diagne un Cassandre type de la langue pendue !
« Prix d’honneur d’un fils de la Casamance », titre d’une chronique d’un maitre-chanteur de rare spécimen dans le gotha médiatique du Sénégal, qui tente désespérément de jeter un anathème sur la Casamance. Qu’il soit lui-même anathème ! La fertile et verte Casamance en raison de son histoire, de sa géographie, de sa sociologie et culture, est un terreau fertile où poussent luxuriamment les delphiniums de l’amour inextricable, du brassage, j’allais dire de la confusion ou fusion ethnosociologique, de la convivialité et de l’hospitalité transcendante. Ce qui fait de la Casamance une seule entité communautaire, avec juste ses variantes surtout concernant les ethnies de sang au sein desquelles, il veut semer la zizanie tel un apprenti sorcier.
Le boute-en-train passe ainsi et allégrement à côté de la plaque. Il se perd en conjecture dans ses élucubrations extravagantes, poussant son cynisme jusqu’à vouloir affirmer d’une manière éhontée que dans cette affaire, ceux qui ont soutenu Ousmane Sonko, sont mus par des raisons ethniques et/ ou géographiques.
Sapristi, Ahmet Khalifa Niasse, serait-il aussi un diola du Blouf pour avoir donné des gages que celui qui touchera à Sonko, le touchera aussi !!!!  Des Guet ndariens qui ont manifesté depuis l’ancienne capitale de l’AOF, seraient-ils aussi des diolas de Bourofay Bayotte !!!!   
Pire, le sieur dira « on aura noté que les rares personnalités politiques de l’APR et originaires de la Casamance qui ont osé afficher une position publique critique à Ousmane Sonkho et/ou favorable à Macky  SALL sont des ethnies peulh.., manjack… Il reste claire que les personnalités politiques « diola » les plus en vue dans le camp présidentiel sont encore aux abonnés  absents dans le débat public sur cette affaire ». Comment est-ce que monsieur, présenté comme « grand baron des medias » a pu ignorer que la communication n’est pas que verbale ou langagière ? Elle peut se faire aussi de façon non discursive à la faveur de dynamiques qui la dictent pour des résultats concluants.   
Tout est touffu et confus dans ses propos, dans un persiflage qui lui donne les atours d’un prestidigitateur à la lumière de la perfidie que cache son propos. Le sieur qui n’est pas politologue, ni politicologue encore moins politiste, est un fossoyeur insidieux du plus grand acquis que le Président Macky SALL ait eu : l’accalmie en Casamance. On ne te le permettra point ; tiens-toi le pour dit.
Mais comme, on le dit, on ne donne pas des perles à un porc car il ne saurait quoi en faire ! Et te paraphrasant dans ton syllogisme boiteux, « Assurément, le Sénégal n’aura pas fini de payer les turpitudes de ses fils, la république ne cessera de souffrir de ce jeu dangereux » que ces lanceurs d’alertes de ton espèce mènent sciemment » !
Pour finir et pour ta bonne gouverne, retiens ces deux apophtegmes qui doivent te servir de miroir et probablement t’aider à brider ta langue venimeuse ; « Plus un homme a la langue de vipère, plus ses paroles sont amères », constate ce proverbe ivoirien et mieux encore, « Celui qui croit en Dieu et au jour du jugement dernier, qu’il dise du Bien ou qu’il garde le silence » selon Bukari.  Pour ma part, le Maire de la Commune de Diembéring que je suis, je ne suis pas non plus moins diola bon teint et de souche en parfaite harmonie avec ses uses et coutumes héritées. D’un libre élan, nous avons décidé,  de rejoindre le camp de la mouvance présidentielle sur la base d’une concordance programmatique redéveloppement tel que préposé par le Président de la République son excellence Macky SALL. Nous estimant  bien réconforté dans notre option, le devoir nous incombe de veiller à la bonne exécution des projets ambitieux et structurants déjà réalisés, en cours ou en perspective dans notre commune voire dans la Casamance naturelle. Et nous n’avons pas besoin de sabars  à la place publique pour crier notre part dans la décrispation sociale de cette crise, car nous estimons que le bien ne fait pas de bruit et le bruit non plus ne fait pas de bien.
« Libre opinion au siffleur »
Tombon GUEYE : Maire de la Commune de Diembéring
Président de MPACTE : Mouvement Patriotique pour des Actions Concertées autours de Territoires pour leur Emergence.
 
 

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