Quand la ministre de l’Environnement du Congo-Brazzaville claque la porte de la COP27

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La 27e Conférence des Parties (COP) entame sa deuxième semaine à Charm el-Cheikh (Égypte). Cette 5e COP « africaine » se tient dans un contexte international peu propice pour progresser sur le chemin de la lutte contre le réchauffement climatique, qui fait sentir ses effets de plus en plus fréquemment partout dans le monde. « Un jour à la COP » livre un condensé de ce qui s’est dit et noué durant la journée de négociations, et part à la rencontre de quelques-uns de ses acteurs. La thématique du jour était consacrée au genre et à l’eau.

La ministre de l’Environnement du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan Nonault, claque la porte de la COP. Elle juge que les discours des chefs d’État n’ont mené à rien et que les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

[…] Que nous ayons l’honnêteté de nous laisser aller clairement vers le marché du carbone souverain. Est-ce que vous savez que tout à l’heure, dans le cadre de l’atténuation, la problématique du Bassin du Congo n’a même pas été évoquée, et celle de l’Afrique n’a pas été évoquée du tout. Donc je crains qu’on ne veuille nous étouffer. Il faut nous citer pour reconnaître que nous sommes le régulateur.

Rfi

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