Quand la meute se lâche, Pape Alé Niang s’érige en chantre de la probité et de l’éthique (Par Moussa Sarr)

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C’est beau le Sénégal, où l’on peut être prostitué le soir et muezzin à l’aube. Le journaliste a écrit un réquisitoire pour mener à l’échafaud sans procès ni défense, l’ex-Directeur du COUD, Cheikh Oumar Anne, qu’il faut crucifier sur l’autel des «vertueux» Mody et Alé. Même les nazis, qui ont déclenché une des guerres les plus meurtrières, la plus monstrueuse de l’histoire de l’humanité, ont eu droit à une présomption d’innocence, à un procès équitable.
Cheikh, «le «Mbidou», comme Pape Alé aime surnommer les «Pulaars», est trop prétentieux pour y prétendre. Nafi Ngom Keïta le jette en pâture pour «se venger» du régime de Macky Sall, pour faire payer à ce dernier je ne sais quelle «trahison».
Comme l’a relaté Pape Alé, il s’agissait de vilipender, de vendre la peau d’un responsable APR, sa fonction de Directeur du COUD n’étant qu’un prétexte, pour atteindre leurs objectifs. En effet, Nafi Ngom Keïta a refusé systématiquement de prendre en compte les réponses, les preuves, que l’agent comptable du COUD lui a fournies, et a menti de manière éhontée aux Sénégalais en disant que les subventions n’ont pas été prouvées ou l’ont été par de fausses factures. Elle s’est mue à la fois en juge, en Procureur qui rend une décision et donne des injonctions au Procureur de la République du TGI de Dakar pour exécuter la sentence.
Le rapport de l’OFNAC sur le COUD tient sur quatre (4) points :
§  La régie de 2013 de Dakar et celle de Bambey au premier semestre 2014 ;
§  La vente du fer réformée en juillet 2014 pour laquelle le commissaire-priseur X est incriminé ;
§  Le recrutement à titre posthume de l’agent X décédé dans un accident de circulation dont le différentiel de salaire d’un montant de cent vingt-quatre mille (124000) FCFA aurait été empoché par l’agent comptable ;
§  Les quatre-vingt-neuf millions (89 000 000) FCFA de subventions décaissés lors de la visite du Chef de l’Etat sur le campus qui n’ont pas été justifiés ou qui l’ont été par de fausses factures.
Cheikh Oumar Anne a pris fonction au COUD, le 14 août 2014, les deux premières constatations de l’OFNAC ne relèvent pas de sa gestion. Elles relèvent de la gestion du précédent Directeur, M. Abdoulaye Diouf Sarr que Nafi Ngom et Pape Alé se sont bien gardés de citer.
Son nom n’apparaît ni dans le rapport de l’OFNAC ni dans la conférence de presse tenue par Nafi Ngom Keïta.
Les réponses pertinentes de l’agent comptable du COUD qui aurait décaissé ces subventions et salaires sans justificatifs ont été tues et cachées au public.
Il est clair que si le Directeur est l’ordonnateur des dépenses, les paiements ne peuvent être effectués sans le concours de l’agent comptable. Il serait donc le complice du Directeur général en acceptant de procéder à des paiements indus. Et pourtant, il n’est cité nulle part dans le rapport de l’OFNAC. Aucune recommandation n’a été faite concernant ce fonctionnaire du ministère des Finances qui se serait rendu complice du Directeur du COUD en lui apportant, selon Nafi Ngom Keïta, aide et assistance, pour détourner les deniers publics. Lorsqu’on est guidé par la haine, on en perd la raison.
Le livre de Pape Alé, qui prétend tirer ses informations du rapport de l’OFNAC, est un ramassis de mensonges. J’invite les Sénégalais à faire l’exercice de la lecture du rapport de l’OFNAC et de le comparer aux élucubrations de Pape Alé : ils se feront leur propre conviction.
Les subventions allouées aux travailleurs, le car plan-auto, la régie d’avance, les cadeaux faits aux travailleurs, les marchés de gré à gré, la ripaille pécuniaire que le Directeur aurait organisée, aidé par son soi-disant complice, le régisseur Babacar Diouf, n’y figurent point.
Le népotisme dans le recrutement, les finances du COUD, son personnel utilisé pour la commune de Ndioum, l’achat d’une voiture à douze millions (12 000 000) FCFA pour la dame Bousso Niane, relèvent de la plus grande délation. Il s’agit là d’une lâcheté primaire, de ragots de mégère envers un homme dont le seul tort envers Pape Alé et ses compères, est d’avoir refusé de se plier devant eux, de céder au chantage.
Il est de notoriété publique au Sénégal que, lorsqu’on accepte de délier la bourse, on est préservé de la bave des maîtres- chanteurs. Les maîtres-chanteurs qui empruntent le verbe des saints pour flouer la conscience des Sénégalais.
Ne croyez surtout pas que son alliance avec Sonko est fondée sur des principes ; il s’agit d’une entreprise politique à la recherche de dividendes. Ne pensez surtout pas que sa campagne pour la libération de Khalifa Sall était désintéressée.
M. Niang, si vous disposiez d’un minimum d’éthique, vous auriez dû dire aux Sénégalais, que les montants annuels des subventions du COUD sont votés par le Conseil d’administration, son allocation laissée à la seule discrétion du Directeur général.
Saviez-vous que pour l’année 2014, l’Etat a alloué, en sus du budget du COUD, une allocation de 162 millions pour dédommager les étudiants qui ont subi des préjudices ? Saviez-vous que le projet, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque,  Mary Teuw Niane, qui a saisi directement l’agent comptable principal du COUD, pour mettre à sa disposition cette somme pour payer ces dits étudiants ?
Saviez-vous que Cheikh Oumar Anne, Directeur général du COUD, n’a fait qu’introduire cette somme dans le budget réaménagé et voté par le Conseil d’administration ;
Saviez-vous que car plan-auto n’avait jamais été mis en œuvre ? Vous ne pourrez jamais prouver aux Sénégalais que l’argent du COUD a servi à payer des véhicules à quarante-quatre (44) de ces agents. Dans vos calomnies qui relèvent d’une méchanceté primitive, vous faites preuve d’une malhonnêteté hystérique en refusant de préciser aux Sénégalais, que Cheikh Oumar Anne, a pris service au COUD, le 14 août 2014, et qu’il ne pouvait, en aucun cas, être comptable de la régie de Dakar en 2013, ni celle de Bambey pour le premier semestre de 2014 qui ont entrainé, selon vous, des dépenses d’un montant de plus de deux milliards de FCFA environ ; que le fer des bâtiments préfabriqués espagnoles vendus en juillet 2014 par un commissaire-priseur qui, dans le rapport, était responsable d’un détournement de deniers publics qu’il ne gérait curieusement pas.
Saviez-vous que c’est l’ordonnateur des dépenses qui détourne, pas un prestataire qui ne peut que complice. Mais, dans le rapport, Nafi ne voulait pas ou ne pouvait pas citer le Directeur de l’époque, Abdoulaye Diouf Sarr, parce que, le cas échéant, il devenait le principal accusé dans le rapport. Mais, comme il n’était pas «Mbidou», il ne fallait pas le cibler.  
Pourquoi n’avez-vous pas précisé aux Sénégalais que c’était sous la direction d’Abdoulaye Diouf Sarr, pour qui vous avez sorti le riti, le sabaar, le micro, en dissertant sur son curriculum vitae et son palmarès ?!
Le rire se dispute au vomi, lorsque votre allié de circonstance dans la préface, essaye de laver Khalifa Sall en susurrant qu’il n’avait pris dans sa caisse de la mairie de Dakar que trente millions (30 000 000) FCFA par mois.
M. Mody Niang, précisez aux Sénégalais, pendant combien de mois, ces trente millions ont été retirés de la caisse de la mairie. Faites-leur part du montant cumulé tous ces mois sur la base de fausses factures du faux GIE Tabaar !
Et vous dites que la caisse de M. Anne, c’était quatre cent millions de FCFA pour acheter des légumes ; relisez votre auteur, lui, il affirme que ce serait plutôt l’argent des restaurants géré par le régisseur Babacar Diouf.
Accordez vos violons Messieurs ! Et pendant qu’ils empochaient l’argent des restaurants, les étudiants étaient certainement condamnés à la diète noire.
Où sont les factures du niébé acheté à quatre mille cinq cent (4500) FCFA le kilo ? Sortez-les messieurs. Votre haine du régime de Macky Sall vous a aveuglé au point de verser dans des ragots de borne fontaine.
Votre objectif, c’est de choquer les Sénégalais en leur faisant croire que toute leur misère viendrait du fait que Cheikh Oumar Anne aurait empoché le milliard. Depuis toutes ces années, vous avez son nom à la bouche en gonflant à chaque émission télé ou radio, la rumeur sans la moindre preuve qu’il serait un fonctionnaire qui a spolié le bien public.
Aujourd’hui, Pape Alé se met à chanter Karim Wade, les milliards de l’ANOCI, les milliards de location du jet privé du ministre du ciel et de la terre, les milliards du FESMAN sont rangés aux oubliettes et passent pour pertes et profits.
Qui est derrière vous M. Pape  Alé, les adversaires politiques de Cheikh Oumar ? Serait-ce eux qui ont subventionné votre livre pour en faire la corde avec laquelle vous voulez l’attacher à la potence.
Avez-vous mené des investigations sur les raisons du soutien irréductible de Sonko à Tahibou Ndiaye pour qui il a tenté de justifier son immense fortune ?
Lui avez-vous demandé pourquoi il a gardé le silence face aux accusations gravissimes de Madiambal Diagne qui a révélé l’existence de son immeuble de la Foire qu’il a omis d’inscrire sur sa déclaration de patrimoine, revendu à Aïssatou Guèye, la fille de Fallou Guèye, l’entrepreneur attitré de Tahibou ? Madiambal lui avait demandé de justifier l’origine de ses ressources qui lui ont permis de payer à 60 000 000 de FCFA sa villa de la cité Keur Gorgui auprès de la SICAP.  Nous attendons toujours ses réponses, surtout que Madiambal lui avait enjoint l’ordre de se taire, sinon il allait encore lui servir l’entrée.
Les réalisations faites au COUD, sous le magistère de Cheikh Oumar Anne, sont visibles et ont marqué les étudiants et les travailleurs :
§  La construction d’un restaurant de 16000 places avec une boulangerie qui a une capacité de servir 100 000 pains par jour ;
§  L’amélioration des conditions de vie des étudiants avec une capacité d’accueil qui est passée de 5000 lits à 9000 lits ;
§  L’amélioration des conditions des travailleurs du COUD, des permanents comme des temporaires, avec une valorisation substantielle de leurs revenus ; (même quand ils augmentent les revenus des temporaires, Pape Alè Niang trouve que c’est à cause des recrues de Ndioum sans expérience qui ont concurrencé des travailleurs avec une expérience professionnelle décennale) ;
§  Il a été le maître-d’œuvre d’un partenariat public-privé pour la construction de 10 000 lits supplémentaires à Dakar et la rénovation de tous les pavillons d’hébergement de l’université de Dakar.
M. Anne a été félicité par tous les membres du Conseil d’Administration lors de la tenue de sa réunion pour le vote du budget 2019 du COUD. Les représentants des étudiants, du personnel du COUD, des doyens de faculté et chefs d’établissements universitaires, et des autres ministères, ont tous tenu à prendre la parole pour magnifier son bilan au COUD en revenant sur ses réalisations et la préservation de la paix sociale sur le campus universitaire, l’un de ses atouts majeurs, au point que les étudiants l’ont surnommé affectueusement «père» ; le seul Directeur qui, dans sa gestion, n’a jamais été attaqué dans son bureau par les étudiants et n’a jamais eu de grève pour intoxication, qui a été plébiscité par le CA qui le positionna comme quelqu’un qui méritait une promotion.
 Moussa Sarr, responsable cojer

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