La protection des droits de l’enfant est le sujet qui anime les débats. Ce, à la suite du scandale de la pouponnière de « Keur yeurmandé » de Ndella Madior Diouf où des bébés étaient dans des conditions « inhumaines » selon des nounous qui ont vendu la mèche. Interrogé sur ce sujet à l’émission Grand Jury sur Rfm, ce 24 décembre, El Hadji Hamidou Kassé, ministre-Conseiller à la Présidence de la République, est d’avis qu’il faut renforcer non seulement « la Cellule d’appui à la protection de la petite enfance , mais aussi le dispositif répressif ».
« J’en ai discuté avec notre candidat à la présidentielle de 2024 ( Amadou Ba, ndlr). Il m’a dit qu’il faudra « qu’on renforce la Cap parce que c’est une cellule d’appui à la protection de la petite l’enfance. Il faudra également renforcer le dispositif répressif par rapport à tout acte qui martirise la petite enfance », a déclaré M. Kassé.
Qui a poursuivi : « En chaque petite enfance sommeille la Nation toute entière. Á notre âge, on peut se défendre mais c’est pas la petite enfance, c’est l’innocence par sa radicalité. Et par conséquent il est important que la société dans son ensemble prenne ses responsabilité ».
Pour M. Kassé, ce n’est pas seulement une question de l’Etat du Sénégal ou une question seulement de la société civile ou une question simplement de la famille ou de l’école coranique ou occidentale. Pour lui, « c’est une responsabilité collective et en tant que telle, elle doit faire l’objet d’un traitement collectif c’est-à-dire qu’on ait en consensus non pas le droit de la petite enfance, mais sur la centralité de la petite enfance », a-t-il lancé.
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