
« Le Collège des Chefs d’Etat de l’AES considère, à juste titre, la décision de proroger pour 6 mois le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO comme étant une énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l’Aes», déclarent, dans un communiqué, les présidents de ces Etats.
« Au niveau de la Cedeao, des manœuvres de déstabilisation sont régulièrement initiées par une poignée de Chefs d’Etat qui imposent leur désidérata et des agendas étrangers au reste de l’organisation », précise l’Alliance des Etats du Sahel.
Elle évoque également des manœuvres « initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains, pour les remplacer par un dispositif’ moins visible mais poursuivant la même velléité néocoloniale ». Pour toutes ces raisons, les présidents de ces Etats notent avoir décidé de « mettre leurs forces de défense et de sécurité en état d’alerte maximale ».
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