Devant la presse, le groupe parlementaire, Benno bokk yakaar a tout assumé après le vote de la loi constitutionnelle No 04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal. « Nous assumons tout », a dit Moussa Souaré.
« Nos compatriotes ont été informés ces derniers jours de certains dysfonctionnements qui ont commencé à entacher la crédibilité d’une des étapes du processus électoral initié depuis quelques mois par les pouvoirs publics de notre pays. Certains d’entre eux ont d’ailleurs motivé la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire à l’initiative du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement qui a exigé que toute la lumière soit faite sur les soupçons de corruption et de conflit d’intérêt sur des membres du Conseil constitutionnel. En acceptant d’accompagner cette initiative, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar que j’ai l’honneur de présider avait pour seul souci de permettre à l’ensemble de la population sénégalaise de se faire une idée précise de cette affaire qui pourrait entacher gravement l’image et la réputation de notre démocratie », a expliqué, le président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar, Abdou Mbow.
Selon lui, l’heure doit être au dialogue. « A l’heure actuelle, les perspectives sont clairement identifiées. Il faut un dialogue ouvert, inclusif et constructif. Le Président de la République, Macky Sall dispose de temps pour décliner les termes de référence du dialogue afin d’obtenir les consensus nécessaires pour aller à une élection présidentielle apaisée, libre, transparente, et inclusive le 15 décembre 2024 ».
Abdou Mbow souligne que « par-delà nos désaccords, notre responsabilité, celle de chacune et de chacun d’entre nous est de participer à ce dialogue national pour que les insuffisances constatées lors du processus électoral ne se répètent plus. Le Groupe parlementaire Benno Book Yakaar ose espérer que cet appel au dialogue sera entendu pour le bien du Sénégal. Je vous remercie de votre aimable attention. »
Le responsable politique de l’APR fait savoir que « les députés de Yewwi Askan Wi et de Taxawu ont encore écorné l’image de notre institution et notre démocratie par le dénigrement, le refus de laisser les députés faire leur travail en toute conscience et en toute responsabilité ».
« Comme lors de l’installation des députés de l’actuelle législature, ils ont essayé d’empêcher physiquement le vote, obligeant le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, à recourir aux forces de l’ordre pour permettre la libre expression des parlementaires », a conclu Abdou Mbow.
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