A en croire le Secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Mame Gor Diouf, au niveau du gouvernement du Sénégal et à la faveur du projet «zéro enfant en situation de rue», des progrès énormes sont été faits.
«Nous avons retiré de la rue au moins 7000 enfants dont 10% issus de la sous-région. Et 82% sont retournés en famille et au moins 200 d’entre eux grâce à l’appui du Réseau Ouest Africaine», a expliqué M. Diouf. Et de poursuivre que le réseau a permis de mobiliser des kits d’hygiène, des travailleurs sociaux pour la prise en charge d’urgence et l’accompagnement, mais surtout d’assurer le transport des enfants au niveau des frontières.
Mieux, «nous nous organisons pour assurer les suivis au niveau des différentes régions à l’intérieur du pays, dans la sous-région notamment en Guinée-Bissau, en Guinée Conakry, en Gambie et au Mali. D’un projet d’urgence, le Sénégal est arrivé à un programme».
C’est un programme de Plan d’urgence prioritaire (PUP) permettant, en partie de noter les limites du dispositif du RAO. Car, a justifié M. Diouf, «si les Etats ne prennent pas en main la coordination et l’accompagnement, il n’y aura que des lenteurs et difficultés qui pourraient impacter sur la prise en charge des enfants».
Mieux, les difficultés qui ont été notées en termes d’une meilleure prise en charge, devraient permettre aux Etats de réfléchir sur la bonne gouvernance. Ce qui faciliterait les relations diplomatiques afin de sauver les bons rapports de voisinage et favoriser la protection des droits des enfants
Sud Quotidien
Soyez le premier à commenter