A moins d’un an des élections présidentielles de 2 024, Il est utile que les acteurs de la scène politique nationale sachent sans équivoque à quoi s’en tenir quant aux perspectives que le régime actuel dessine pour les concitoyens dans les cinq ans à venir.
En effet, le temps est venu de revisiter les intentions affichées au départ et nos conditions de vie de simple citoyen, après dix ans de présidence de Macky Sall sous le slogan « la Patrie avant le Parti ». Après de si nombreuses ratées et déceptions, les scandales, c’est le temps du bilan !
Après les engagements fermes tenus il y’a dix ans, la simplicité et la générosité affichées, le Président Macky Sall s’est donné peu à peu la maîtrise directe ou indirecte des libertés et de la démocratie dont il finira par avouer qu’il en restait maître du jeu.
Les résultats n’ont pas tenu la promesse de fleurs. Il y’ a eu en effet le Gouvernement de l’action et de la réforme mais il y’ a eu aussi et rapidement le Gouvernement de l’immobilisme, de l’aventurisme et parfois du mépris au profit d’un clan familial, d’une ethnie. Dans le domaine de la justice, l’évolution a été parallèle, encore qu’on ait de la peine à en situer les points de rupture. Que d’emprisonnements de leaders politiques effectués, que de manifestations de Partis politiques pourtant régulièrement constitués ont été interdites et réprimées, l’accès aux médias d’Etat, les fermetures de chaînes de télévision privées dont le seul tort était de relayer des manifestations de l’opposition démocratique !
La Constitution, par son toilettage constant, apparaît presque comme un cahier d’écolier mal écrit où chaque terme ou clause est sujet à interprétation et suivant la géométrie de la vision personnelle de son « gardien ». On ne peut pas gouverner un Peuple en entrant dans l’histoire à reculons. Il est donc temps d’opérer des ruptures.
Les jeunes n’ont pas de travail. Les programmes « Kheyou NDawyi » et autres politiques définies à l’Agence nationale d’emploi de jeunes n’ont réglé aucun problème. Ils ne font que différer les problèmes plutôt que de les solutionner, de les esquiver plutôt que de les affronter.
C’est parce que la République dans tous ses compartiments est fortement abîmée par les mauvaises politiques publiques du régime de Macky Sall. Des patriotes réunis autour de l’«Entente des forces de l’opposition » ont décidé de se constituer en rempart de la démocratie et du développement. L’«Entente » sera une nouvelle alliance républicaine qui implique tous les citoyens désireux de se battre pour les libertés et la démocratie, mais également à s’opposer par tous les moyens légaux à l’avènement d’un troisième mandat présidentiel au Sénégal.
Macky Sall a installé le pays dans la peur et a ouvert de sombres perspectives de tâtonnements et d’aventures. C’est ainsi que les citoyens développent des résistances légitimes qui conduisent actuellement à tous les excès. Notre entente voudrait incarner l’alternative de la responsabilité et de la compétence !
Fait à Dakar le 5 mars 2 023
l’«Entente des forces de l’opposition ». Ëlêg sibiir / Arc en ciel
. Rassemblement des patriotes républicains
. Parti africain pour la citoyenneté et le travail,
. Parti de rassemblement démocratique et social
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