Mesdames et messieurs de la Presse Nationale et Internationale,Mesdames et messieurs des Structures membres de la Convergence,Mesdames et messieurs les invités.
Nous vous remercions de votre présence à la Conférence de Presse de ce samedi 15 Avril 2023. Celle-ci constitue l’Acte premier que nous posons pour communiquer en tant qu’entité à la fois politique, citoyenne et indépendante. Elle se décline à travers l’appellation CONVERGENCE POUR UNE ALTERNATIVE PROGRESSISTE EN 2024. Notre présentation sera articulée autour de trois (3) axes que sont : Le contexte et les motivations de l’Initiative ; le choix de la candidature et enfin la portage de l’Initiative.Le contexte et les motivations de l’InitiativeAujourd’hui après deux mandats successifs du Président Macky SALL, président de la coalition BBY, le Sénégal a pratiqué le PSE dans toutes ses déclinaisons, au moment où notre pays entame son entrée dans le cercle restreint des économies pétrolières et gazières.La situation macroéconomique du Sénégal est relativement stable en dépit de la grave crise du Covid-19 entre 2020 et 2021, dont l’impact n’a pas fini de produire des effets sur l’économie, malgré les résultats importants enregistrés. Ces derniers ont, à l’évidence, permis à notre pays de tenir debout contrairement à d’autres qui ont connu l’instabilité politique, les pénuries de tous ordres, et pis l’affaissement de leur système de santé. Cependant, il convient de se demander – et c’est le début de notre questionnement – si le prix payé au niveau de la gouvernance n’est pas exorbitant au regard, entre autres, des conclusions du rapport de la cour des comptes sur la gestion des Fonds Covid qui a révélé de nombreux scandales. Nous y reviendrons.Sous un autre registre, les réformes institutionnelles majeures découlant des recommandations de la Charte de gouvernance des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) dirigées par le Pr Ahmadou Makhtar MBOW sont, pour l’essentiel, restées lettre morte. Avouons d’ors et déjà que l’Initiative que nous lançons aujourd’hui compte bien les restaurer et, mieux, en faire un des textes référentiels de son plan de redressement national.
Pour reparler de la situation nationale du pays, au plan politique, la survivance de la coalition BBY n’a pas également été sans conséquence sur la gouvernance du pays.
Le résultat a été que des ruptures brutales de consensus sont nées et ont sans doute été exacerbées par les réticences plus que fondées et encore très actuelles face aux velléités prêtées au Président Macky SALL de briguer un troisième mandat. Telle une insulte à l’histoire de grands partis, notamment de la famille social-démocrate, et qui ont incarné ses valeurs, tournent le dos aux ambitions présidentielles qui ont marqué leurs histoires proches ou lointaines.
Au même moment, nous assistons à une recomposition de l’espace politique avec un renouvellement du leadership par la venue d’acteurs porteurs de valeurs qui, en substance, ont constitué la trame de la charte de bonne gouvernance des Assises Nationales.
Nous affirmons sans détours, sous ce registre, que le mal le plus profond et hélas le mieux partagé au Sénégal aujourd’hui est l’impunité et le tripatouillage des textes qui frisent parfois l’indécence. Du côté du Pouvoir, hélas, l’envie de se représenter pour une troisième candidature prêtée au Président Macky SALL, en dépit de ses fermes engagements antérieurs sur la question, heurte la conscience et l’esprit des Assises Nationales. Comme si cela ne suffisait pas, certaines forces politiques, y compris dans BBY, semblent s’inscrire dans une dynamique de compromission et de reniement, face au principe de la limitation des mandats acté par la Constitution de 2001 et consolidé par le Référendum de 2016 que Macky Sall lui-même a initié.
Devant cette volonté de forcing et de violation de la Constitution, qui a jusque-là charrié beaucoup de tensions, de manifestations violentes, de morts d’homme, bref de recul démocratique, Nous, organisations et fils de ce pays, mouvements citoyens, membres de la Société Civile, universitaires, enseignants, acteurs politiques et non politiques membres de la Convergence CAP-24, avons décidé solennellement, à travers une conférence de presse publique, de dire non à la forfaiture de la 3ème candidature à la mal gouvernance, et au non-respect de la parole donnée.
Nous disons Non également à la stratégie de la «violence contre la violence», qui n’est qu’une manière de promouvoir la terreur dont les conséquences ne sont préjudiciables qu’aux communs des Sénégalais, et qui subissent le saccage de leurs biens, la privation de leur liberté, bref la menace de la paix sociale dont on oublie qu’elle constitue un droit fondamental et inaliénable, gage de stabilité et d’épanouissement sans lesquels la vie n’a point de sens.
Le choix de la candidature
Dans le contexte d’un Sénégal marqué par des reculs notoires et très graves du point de vue de la préservation des libertés individuelles et collectives du fait d’acteurs mus par leurs propres intérêts, de la remise en question des valeurs éthiques les plus fondamentales parmi lesquelles nous distinguons le respect de la parole donnée et celui des dispositions de notre Constitution, le choix d’une alternative crédible doit obéir à des impératifs de bonne conduite, de moralité irréprochable, d’humilité vis-à-vis de son prochain, et de reconnaissance du caractère sacré de notre impératif de développement intégral et de notre souveraineté nationale. Au-delà de ces impératifs à caractère éthique, s’impose, bien sûr, celui de la compétence. Par rapport à cela, le Sénégal a moins de problème. Autrement dit, notre pays regorge de femmes et d’hommes compétents mais, malheureusement il est très pauvre en personnes imbues de valeurs éthiques dans la conduite des affaires de l’Etat. Dieu merci, nous en avons découvert une et il s’agit d’un homme dont l’ancrage au Sénégal des profondeurs ne fait l’ombre d’aucun doute. C’est un enfant de Notto Diobasse, une Commune dont il jouit de la confiance depuis une dizaine d’années. Il s’appelle Alioune SARR, il est ingénieur informaticien de son état et jouit d’une grande expérience dans la gestion de responsabilités étatiques, aussi bien en tant Directeur Général (ancien DG de l’ASEPEX de 2012 à 2013) que Ministre de la République pendant également une dizaine d’années sur deux portefeuilles, celui du Commerce, de la Consommation et des PME (2013-2019) et celui du Tourisme et des Transports Aériens (2019-2022). Ce long parcours couronné de succès trouve sa reconnaissance la plus exaltante à travers le dernier rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des fonds de Covid-19 pour un montant total de quelques soixante quinze milliards (75 000 000 000) CFA.
Pour ces raisons mais également pour son parcours militant et progressiste à la tête de l’Alliance Nationale des Cadres de son parti (ANCP) depuis 2006, sans oublier son passage dans le secteur privé, le Ministre Alioune SARR mérite amplement notre confiance. Par voie de conséquence,
Nous, membres de la Convergence pour une Alternative Progressiste en 2024, portons notre choix sur le Ministre Alioune SARR et proposons sa candidature pour l’élection Présidentielle de février 2024, conscients qu’il saura conduire les destinées de l’Etat sénégalais, pour la réalisation de son développement économique et social.
Il saura, sur la voie de la consolidation des acquis dans le domaine économique et social d’un Sénégal épris de justice, engager notre pays dans la promotion de toutes ses couches sociales notamment sa jeunesse qui en constitue la partie la plus significative.
Le portage de l’incitative
L’initiative que nous lançons aujourd’hui à travers cette conférence de presse est plurielle parce qu’elle consacre plus exactement une fédération d’initiatives venues d’horizons divers, d’organisations et de structures diverses, de groupements et de corporations diverses, telles que celles d’enseignants, d’universitaires, de femmes, de jeunesses, de personnalités indépendantes, etc. En d’autres termes, il s’agit précisément de :
– Militants, responsables et de structures de l’AFP signataires des différentes déclarations de soutien à la candidature de Alioune SARR pour la présidentielle de 2024,- Alliés et Sympathisants de Alioune SARR,- Organisations politiques et sociales d’horizons variés,- Personnalités indépendantes, d’enseignants et d’universitaires, etc.
L’ambition de la CAP-2024 est de conquérir et d’exercer le pouvoir en 2024 autour des conclusions des Assises Nationales adossées au idéaux de progrès, de justice sociale, de paix, de solidarité et de l’intégration africaine.
CONVERGENCE POUR UNE ALTERNATIVE PROGRESSISTE EN 2024CAP-2024
Introduction à la Conférence de PressePar le Prof. Ndioro SOW, Professeur Titulaire des Universités .
Fait à Dakar le 15 avril 2023 Pour la Convergence CAP-2024
Soyez le premier à commenter