Première session de la 14e législature : les monstres sont sortis du bois !

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Ce que j’avais décrit, sur la nature de certaines personnalités élues, Députés, n’a pas tardé à se révéler, au grand jour, lors de la première session d’installation des Députés de de la nouvelle Assemblée nationale !
En effet, j’avais écrit : « L’analyse de la nature des personnalités qui y siègent, révèle la présence d’un petit groupe d’éléments fortement perturbateurs, politiquement incultes, violents dans leurs propos, et qui rivalisent d’incivilité. Ce groupe n’aura comme stratégie, que la perturbation des plénières, faute d’avoir la force d’empêcher l’adoption d’un projet de loi ordinaire soumis par le Président de la République.
Malheureusement pour notre République démocratique, c’est à ces comportements abjects, auxquels notre peuple, médusé, a eu droit d’assister, lors de cette session d’installation des Députés nouvellement élus !
IL a fallu que la Présidente de séance, fasse recours aux forces de l’ordre, pour permettre un déroulement serein de la session, et l’élection, sans entraves du Président de la nouvelle Assemblée, ce que visiblement voulait empêcher ce « petit groupe de perturbateurs »!
Nos avons ainsi assisté à l’inverse de ce qui s’était produit en 1962, lors que le Président du Conseil, de l’époque avait envoyé la troupe à l’Assemblée nationale, pour empêcher les Députés de voter une « motion de censure » pour le destituer.
Le fait d’avoir envoyé les forces de l’ordre pour empêcher les Députés de voter normalement, alors que le règlement intérieur ne donnait, qu’au Président de l’Assemblée nationale , le droit de réquisitionner les forces de l’ordre, pour entrer dans l’ Assemblée nationale, a motivé la qualification de et acte du Président du Conseil, de tentative de « coup d’Etat », et il fut arrêté , et mis en prison en attendant son jugement !
Dans l’affaire dela session d’installation de la quatorzième législature de ce 12 septembre 2022, que l’on veut , sans aucun fondement, assimiler à l’acte du Président du Conseil en 1962,
Cette fois-ci, ce sont des Députés qui se sont révoltés pour tenter, par la violence, d’empêcher le bon fonctionnement de la session : ce qui a obligé la Présidente de la session, à recourir aux forces de l’ordre, comme le lui permet le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, pour permettre le déroulement normal de la session
C’est cela qui a mis en échec la tentative violente de blocage du fonctionnement normal de cette Institution de la République, ce qui est une forfaiture :
Cela pouvait être assimilé comme une tentative de « coup de force » par cette partie de l’opposition, pour imposer sa volonté.
Les auteurs de cette forfaiture méritent donc d’être poursuivis, par la Présidence de l’Assemblée nationale, pour ne pas donner l’impression que cette « bande de politiciens » et leurs semblables, peuvent impunément agir de la sorte !
Notre République démocratique s’est donné les moyens d’assurer le fonctionnement normal de ses institutions !
Il faudrait, donc, en user, sans état d’âme, pour la sauver, en cas de besoin !
Toute faiblesse, dans de pareilles circonstances, serait synonyme de haute « trahison de la République démocratique »
Ne laissons donc, pas les monstres dévorer notre République démocratique, si chèrement construite !
Ibrahima SENE PIT- SENEGAL
Dakar le 13 septembre 2022

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