Le Sénégal a réalisé de grands bonds en avant au moyen d’une croissance économique régulière, autour de 6% depuis 2012, matérialisée par des progrès fulgurants au niveau énergétique, industriel, infrastructurel et agricole. Avec un taux de croissance post covid projeté à deux chiffres en 2023, son économie, qui a su renforcer ses capacités structurelles en élargissant ses interventions au niveau de l’UEMOA, de la CDEAO et de l’UA, fait partie des économies les plus performantes d’Afrique.
La réduction effective et notable des écarts de développement entre les régions (critère de l’émergence) ,consécutive à la territorialisation des politiques publiques et à l’accès universel aux services sociaux de base des populations, est devenue une réalité tangible au Sénégal.
Ces excellents résultats macroéconomiques sur la période, favorisant une bonne accumulation interne du capital, viennent d’être attestés par la dernière revue économique du FMI dans notre pays. Si bien que le Sénégal, bien placé sur une trajectoire de progrès économique et social avec un rythme soutenu, atteindra indubitablement l’émergence à l’horizon 2029, bien avant 2035 comme prévu, toutes choses restant égales par ailleurs.
Si l’on ajoute, à la structure économique sénégalaise devenue robuste, l’entrée du Sénégal dans l’ère de l’exploitation du gaz et du pétrole, chose extraordinaire dans la vie de notre pays, au vu des ressources importantes ajoutées qui modifieront notablement son évolution dans le concert des nations de ce monde secoué par une nouvelle crise énergétique, tous les Sénégalais non pouvoiristes, mettant en avant les intérêts nationaux, devraient demander à celui qui nous a permis d’atteindre ces excellents résultats, lequel est à même de garantir les succès futurs posés sur une bonne rampe de lancement, de poursuivre sa mission régalienne de gouvernance du Sénégal, pour un nouveau bail de cinq ans. On ne se débarrasse pas d’un bon capitaine expérimenté, dans une mer agitée au milieu des vagues pour du cosmétique.
Cet impératif programmatique, devient catégorique dans le contexte actuel; il est d’autant plus pertinent, que nous évoluons dans un environnement très hostile, où les défis sécuritaires internes et externes pouvant compromettre tout ce processus, nous imposent le maintien du statu quo pour la cause nationale supérieure, en plus du fait que la loi permet au Président Macky Sall qui fait montre d’un réel leadership au niveau continental et mondial, de se représenter, confirmée par la doctrine et la jurisprudence dans notre pays.
Il appartiendra, en dernière instance, au peuple de valider en 2024, pour ou non à la continuité, par l’expression libre du suffrage universel. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat, le Sénégal est un pays démocratique et le restera, mais aussi et surtout, il y a lieu de réunir les conditions optimales permettant de maintenir et de garantir l’élan du Sénégal vers l’émergence, en évitant tout ce qui peut l’empêcher, car, il n’y pas objectivement, une alternative crédible, si ce n’est, ôte-toi, je m’y mette. Epouser une telle posture, constitue un devoir patriotique, pour la sauvegarde des intérêts supérieurs du Sénégal et de ses populations.
Kadialy Gassama, Economiste, Membre du SEN du PS
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