Ils nous ont vendu un projet pour changer le Sénégal. Ils nous ont vendu un homme sain, honnête et patriote comme le leader devant diriger l’équipe. Nous les avons crus. C’est pourquoi, nous avons contribué financièrement, matériellement, mentalement et physiquement pour la concrétisation de ce projet, en vue d’avantages conséquents. Depuis l’avènement de l’histoire Sweet Beauty, personnellement, j’ai tourné la page Sonko pour trois raisons :
Il a affirmé avoir mis les pieds dans ce lieu, malgré son statut, son rang social, mais surtout, en ayant conscience qu’il était l’ennemi à abattre par l’État, selon lui. Malgré tout ça, il n’a pas su retenir ses pulsions pour satisfaire son désir en se rendant nuitamment à cet endroit.
- Ensuite, Sonko s’est permis de nous servir un grand mensonge, nous faisant croire une maladie de dos et qu’il n’aurait pas assez d’argent pour payer les services d’un kinésithérapeute, alors que nous l’avons élu député après qu’il s’est fait renvoyer de la fonction publique ;
- enfin, malgré qu’il sait, qu’au fond de lui, il est l’unique responsable et qu’il a prêté le flanc, il s’est permis d’appeler des jeunes inconscients, désespérés et révoltés à lui servir de bouclier au prix de leur vie. Il appelle et cautionne la destruction de biens publics et privés.
Ces trois raisons enlèvent en moi les trois autres qui fondaient notre engagement ; sa foi en Allah, son sens de la responsabilité et son patriotisme.
Quand on est un bon musulman, on peut, certes, commettre des péchés mais mentir publiquement devant toute une nation ne se pardonne pas pour un leader de son rang.
- Quand on est un homme responsable, on assume ses responsabilités ;
- Et Quand on est patriote, on ne détruit pas son pays pour son unique intérêt et on doit respecter les institutions. On ne marche pas sur des cadavres également pour accéder au Palais.
Avouons-le et osons le dire : Sonko a prêté le flanc. Et même ses proches collaborateurs le savent mais ils savent également qu’il est trop tard pour «fabriquer» un autre leader, d’ici les prochaines échéances électorales. Il a fini par montrer qu’il lui reste beaucoup à apprendre pour pouvoir gérer un État. Il ne s’agit pas de tenir des discours révolutionnaires, populistes et pour la plupart manipulateurs pour être un homme d’Etat.
Il ne peut prétendre diriger un État où, selon lui, la justice, les Forces de défense et de sécurité et toutes les institutions sont corrompues et qu’il ne leur fait pas confiance. Il n’y a que lui et ses alliés qui sont bons, honnêtes et patriotes. Il a toujours réclamé un procès pour éclairer l’opinion. Le procès est acté et il continue à crier au complot en appelant encore à la résistance.
S’il n’avait jamais mis les pieds là-bas, ses ennemis n’auraient jamais de prétexte pour comploter contre lui.
Bachir Kane,
Ingénieur en Génie civil
Président du Mouvement And Suxali Pire
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