Ababacar Sadikh Bèye, Directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), en très grand stratège, compte mettre tous les atouts de son côté pour faire face au défi de la mondialisation de l’économie et du contexte maritime concurrentiel.
L’ancien chef du bureau économique de l’ambassade du Sénégal à Washington a organisé, à cet effet, pendant 5 jours, en 2019, les journées Portuaires et Maritimes. Sous le thème de «Ensemble pour un port Emergent», cette première édition du genre a été une occasion qui a permis d’en savoir un peu plus sur la volonté à soulever des montagnes de l’ancien Directeur de l’ANSD.
A cette occasion, il a dévoilé son plan stratégique de développement inclusif, reposant sur trois objectifs stratégiques déclinés à travers l’augmentation de la satisfaction client à 25%, la réalisation d’un chiffre d’affaires de 80 milliards et une rentabilité à 15% à l’horizon 2023. Pour Ababacar Sadikh Bèye, le moteur de l’émergence, à travers cette vision, passe par «la concrétisation d’un port performant et fluide, la mise en place d’une offre innovante pour les conteneurs et les services, une organisation et des ressources humaines performantes agiles et innovantes et le développement de partenariats stratégiques pour un hub sous régional».
Le Directeur du port autonome de Dakar, est aussi revenu sur les défis de la congestion, sans précédant et de croissance soutenue du trafic (18 Millions) de tonnes en plus d’un flux de 1 800 camions, tous sens confondus. Car, pour lui, cette situation porte un coup conjoncturel aux efforts de compétitivité. Se voulant pragmatique, il a mis à la disposition des usagers un terrain de 5,5 ha pour le dépôt exclusif des conteneurs vides. Il a aussi pris part à la décongestion des grandes artères du port en collaboration avec les forces de sécurité et la préfecture de Dakar.
Ababacar Sadikh Bèye, conscient que «la réussite de la vision demande l’accompagnement de tous afin de gagner le pari de faire de Dakar, un port moteur de l’émergence », souligne que cette initiative passera par «la modernisation des installations portuaires, la formation progressive du personnel pour un capital humain répondant aux exigences urgentes des ports de troisième génération, voire, de quatrième génération ».
Un bon exemple de management à suivre pour tous les directeurs de sociétés.
Jotalixibar
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