Décidément, rien ne va plus pour Sonko. En olus de ses démêlés judiciaires, le leader de Pastef est lâché par un pan des membres fondateurs.
Pour manifester leur colère contre Sonko qu’ils accusent de se servir de la jeunesse pour faire sa politique, ils ont lancé une structure parallèle dénommée “le Rassemblement des patriotes du Sénégal”.
«Il se sert de la politique et de la jeunesse pour régler ses problèmes personnels. Considérant nos efforts consentis pour implanter le parti dans la diaspora et au Sénégal, nous avons l’impérieuse nécessité de rappeler le sens de notre engagement. Nous sommes plusieurs membres fondateurs de Pastef qui sommes déçus du comportement d’Ousmane Sonko», soulignent Cheikh Ahmed Tidiane Sall, coordinateur dudit mouvement.
«Pour le moment, le mouvement est dans l’opposition. Il y a différentes formes d’opposition. Je ne suis pas un opposant nihiliste. Nous ne voulons pas être des patriotes qui brûlent un pays. On doit être des opposants républicains. Malgré notre présence dans l’opposition, il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme face à la montée des périls qui pourrait conduire notre pays vers des lendemains incertains.”, fait-il savoir.
Pour lui, “l’affaire Mame Mbaye Niang est venue confirmer définitivement qu’il utilise son rôle d’homme politique afin de se disculper de la justice où il est attrait pour diffamation”.
“Sonko est en train de manipuler les jeunes. On ne doit pas faire de la politique pour brûler un pays”, dit-il.
Les membres fondateurs du Rassemblement des patriotes du Sénégal appellent et mettent en garde “tous les patriotes d’ici et d’ailleurs à s’ériger en bouclier autour de la République qui nous est commune et à sécuriser leurs quartiers, les villes et villages, et de ne pas céder face à ce qu’on pourrait appeler un syndrome de lâcheté. Et nous mettons en garde contre toute tentative de faire basculer notre pays”, relève M. Sall.
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